Le prestigieux Riverbend Cycling Club (RCC) regroupe des gentleman d'Alma qui prennent plaisir à rouler ensemble, le vent de dos, en descendant les côtes. Ce blog a pour but de planifier et de commenter les sorties à vélo. Au-delà de l'anecdote, ces récits sont des leçons de courage et de vertu, mettant en scène des athlètes bedonnants et grisonnants qui embarrassent les routes sans aucune gêne...

vendredi 2 mai 2008

Les cyclistes, des fieffés menteurs

Alma-Lac Samson. 60 km. (33.8 k/h moy) 10°C
par Ralph Long Rifle Doyle

Patrice et moi, nous sommes partis tout seuls comme des chiens.
Tous les autres s'étaient trouvés des défaites.
Régis Tremblay fête sa fête. Daniel Boivin était encore dans le jus. Marc Villeneuve prépare son dossier de réclamation et, croyez moi, ça va fesser. Denis Dionne prépare le souper avec sa douce. André Dubé doit possiblement encore pleinement profiter de la belle nouvelle de mercredi. Roger et Lucie sont invités chez Jean Tremblay. André the Bear se remet de son aller-retour Alma-Roberval dans le vent. Pierre Landry
s'est fait initier dans ses nouvelles fonctions par un dossier d'expropriation, et Claude Asselin ne pouvait pas se libérer de bonne heure.

Cette semaine, il a neigé. Près de 15cm. Heureusement, seule notre région a connu ces précipitations. Imaginez les nouvelles des derniers jours, si cette neige était tombée ailleurs...
Donc, à peu près personne n'a roulé de mardi à jeudi.
Patrice et moi, on roule. Le vent est bizarre. Il arrive de nulle part, mais la différence est énorme entre rouler en avant ou en arrière. A l'occasion, on rejoint des cyclistes, ils s'accrochent, on pèse sur les pédales, ils décrochent. C'est le ménage du printemps. 3 km avant le Lac Samson, nous apercevons un rouleur solitaire à l'allure athlétique. Il est à 500 mètres. On maintient le tempo, mais l'écart demeure inchangé. Il est seul, nous sommes deux. Il se met debout dans les faux plats montants. Il force, il travaille fort. À un km l'écart est réduit, mais demeure important. J'attends, je ronge mon frein, jusqu'au moment où Patrice me donne le feu vert. Quand on arrive à sa hauteur, il tente de reprendre son souffle avant de lancer: "J'ai fait beaucoup de volume cette semaine, j'arrive de Laterrière, alors aujourd'hui, je roule relax..."
Dans mon ancienne vie, avant de rouler avec mes amis du RCC, je l'aurais cru...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si tu veux, il me fera plaisir de te passer quelques livres sur les oiseaux, question de constater que le vent, c'est en réalité leur ami à eux. PPersonnellement, comme tu as pu le constater, je suis un peu trop rond ( et pas assez en forme )pour apprécier à plein les belles journées de "maudits grands vents".
Ton urologue préféré.
J. Bouboulle R.