Le prestigieux Riverbend Cycling Club (RCC) regroupe des gentleman d'Alma qui prennent plaisir à rouler ensemble, le vent de dos, en descendant les côtes. Ce blog a pour but de planifier et de commenter les sorties à vélo. Au-delà de l'anecdote, ces récits sont des leçons de courage et de vertu, mettant en scène des athlètes bedonnants et grisonnants qui embarrassent les routes sans aucune gêne...

dimanche 31 mai 2009

Le coq a chanté trois fois

par Fox
Depuis mercredi soir soir dernier, un membre du RCC est tourné en ridicule par tous ceux et celles qui l'on vu courir le critérium de Chicoutimi.

Selon le témoignage de nombreuses personnes, en particulier de Saguenay, ce coureur sautait sur sa selle d'une façon extravagante, et il était la risée de tous les spectateurs.

Courir un critérium sur le petit plateau, il faut le faire. En plus de se faire larguer, il faisait rire de lui.

Heureusement, lors cette triste et mauvaise performence, il portait le maillot du club Proco et non celui du Riverbend Cycling Club. Des gens m'ont demandé si ce bizarre de cycliste ne serait pas un membre de notre club. Avant que le coq eu chanté trois fois, je l'ai renié.

Toutefois, par charité chrétienne, je ne vous dévoilerai pas son identité.

Long Rifle, tu m'en dois une.....oups !!!!

Fox

vendredi 29 mai 2009

Bonjour la police...


par Mister Clean
Depuis plusieurs jours que le froid ne nous lâche pas, que le vent souffle à une vélocité inouie et que la pluie nous tombe sur la tête. Depuis plusieurs jours que je travailles comme un fou, que je suis en réunion soir après soir et que je dois donc me priver de sortir à vélo. La météo nous dit que le début de journée de jeudi sera beau et je décide donc de prendre congé du bureau pour aller rouler dehors. Je ne suis pas seul à sacrifier le travail ce jeudi, Sphynx et Ti-Red ont pris congé et Bear ne travaille qu'en fin de journée.

Un vent puissant souffle encore de l'Est et on décides donc de faire Lac-Vert-Larouche afin de revenir par l'autoroute le vent dans le dos.

Il aurait pu s'agir d'une randonnée sans histoire, de celles qu'on espère sans problème. Jusqu'à notre retour à Alma, il en était ainsi sinon quelques malaises liés au fait que j'avais mangé avant de partir et que je vivais certains inconforts digestifs.

De St-Bruno jusqu'à Alma, nous roulons avec le vent de côté et notre file indienne est donc quelque peu décalée, comme il est d'usage en pareilles circonstances.

Le long de l'avenue DuPont Sud, nous roulons dans la voie de droite, sur une largeur d'environ trois pieds à partir de la ligne blanche. Cette section de l'avenue DuPont n'a pas d'accottement asphalté et est parsemée de bouches d'égoûts et autres "trous d'hommes".

Les automobilistes et les camionneurs font toutefois preuve d'une courtoisie exemplaire et d'une tolérance qui les honore. Peut-être ont-ils compris les messages de la SAAQ sur la courtoisie, et aussi ceux sur la vitesse?

Tout est parfait, enfin presque...

J'entends derrière moi un bruit de sirène et il me semble apercevoir des gyrophares en fonction. Nous avons la SQ derrière nous et le policier conducteur nous dépasse sans aucun accomodement à notre égard. Il a passé très près de mes guidons, histoire de me faire peur peut-être???!!!...

Le feu de circulation est rouge et nous réussions à ratrapper la voiture de police. Je m'approches et je lui demande de baisser sa fenêtre par un signe.

- Qu'est-ce qu'il y a? je demande.

- Vous devez rouler à la file indienne, de me répondre.

- Mais c'est ce qu'on fait, mais il y a un vent de côté, de lui rétorquer.

- Si vous n'êtes pas capable de rouler dehors, vous avez juste à rouler en-dedans, me dit-il afin de clore la discussion.

Je suis resté bouche bée! C'est vraiment la réplique la plus stupide que j'ai eu en tant que cycliste depuis que je roule. J'oublie de prendre le numéro de voiture ou de demander le nom du policier (je suis tellement stupéfait!). C'était un policier que je connais pas. Ceux que je connais n'auraient certainement pas agi ainsi, je crois (N'est-ce pas Steeve, Martin, Jimmy, Rémi, Wayne, Marie-Claude, Annick, Pierre, Annie, Jonathan, Patrice, Pascal, Jean-Marc,...,...???). Je prends comme preuve le fait que ce n'était jamais arrivé en dix ans. Au contraire, nous avons toutjours eu un service empressé des policiers quand des malheur nous sont arrivés. Peut-être n'avait-il pas pris son Nescafé? En tout cas, c'est pas un cycliste, ça c'est sûr!

À peine quelques minutes après l'incident, mes pensées vont vers des propos que j'aurais dû tenir à ce cher conducteur et qui résument bien notre pensée, je le crois, et qui pourraient avoir été dits comme suit:

- Heille tabar..., t'es assis dans ton char et ça ne te demande aucun effort. Quand moi je roules à vélo pour m'entraîner, pour ma santé et mon plaisir, veux-tu ben me crisser la paix! La SAAQ se tue à diffuser des messages sur la courtoisie au volant, sur le fait que de rouler plus vite en voiture ne crée aucun avantage et constitue même un accroissement du danger. Ces messages pourraient-ils être compris et les automobilistes pourraient-ils tous nous dépasser tranquillement en nous laissant rouler à la droite de la chaussée comme nous le faisons.

À mon retour au bureau, il m'a fait plaisir de communiquer par téléphone avec le responsable des patrouilleurs au poste de la SQ d'Alma afin de lui faire part de la situation. Il ne s'agissait pas de porter une plainte mais bien de communiquer notre point de vue. J'espère que mon message a été bien reçu.

Maintenant, il a non seulement été dit, mais aussi écrit.

Je vous invites à voir aussi, sur ce blogue, le texte de Big-Marc intitulé "Ne cherchez pas la police", et le commentaire de Carmen au texte "Petite randonnée du dimanche".


COMMENTAIRE DE MICHEL FORTIN DE QUÉBEC


allez sur ce lien. C'est le résultat du CLM de mardi à Québec. Aller en bas des résultats, et lisez le commentaire en rouge de l'organisateur.

http://www.fqsc.net/09/Comp/route/resultats/R09-Reg-CBSF4.pdf

C'est l'encadredment que l'on doit s'attendre de la police! M^me si un gars en pickup à manquer m'écraser durant mon effort!| 


dimanche 24 mai 2009

Un achat spontané


Par Long Rifle

J’ai diné hier avec Lucky Luke et un autre ami que je vous invite à identifier dans un petit resto un peu grano que LL aime bien.
L’ami en question, pour ceux qui le connaissent, savent qu’il est un grimpeur exceptionnel doté d’un moteur 2 temps qui peut virer à plus de 200 TM . Il est capable de supporter cette fréquence durant la majeure partie de la randonnée et si ce n’était de sa respiration fortement audible et puissante, personne ne s’en apercevrait.
Vous savez aussi que ce mystérieux personnage envisage depuis un bon nombre d’années l’achat éventuel d’une nouvelle monture. De mémoire, il n’y a pas une sortie, un voyage, un diner, une rencontre où il n’aborde pas le sujet. Il faut cependant convenir que c’est une personne charmante, agréable, drôle avec qui, les sujets ne manquent pas.
Donc, bien qu’il envisage sérieusement depuis plusieurs années cet achat, il semble que son insécurité financière chronique l’empêche de réaliser son rêve. Cependant, son intelligence, son imagination et les conseils de certains amis, ont permis de trouver des solutions.
Tout d’abord, il a accepté de nouvelles responsabilités à l’hôpital et a renégocié ses tarifs avec la corporation des médecins spécialistes. Il a également changé de local, restructurer sa pratique afin d’augmenter sa productivité tout en réduisant ses dépenses. L’ensemble de ses mesures lui ont permis de dégager une petite marge de manœuvre et une certaine capacité de payer. Au niveau du financement, il a mis son vieux vélo en vente et il semble qu’actuellement au moins 3 acheteurs sérieux seraient en liste. Malheureusement, il semble que son compteur ne pourra s’installer sur son nouveau vélo. Finalement depuis plusieurs années, Lucky Luke et moi malgré nos capacités limitées mais surtout par charité chrétienne, lui ont offert de l’aider un peu, à la mesure de nos moyens si besoin avait.
Le long préambule était pour vous mettre dans le contexte avant l’anecdote qui suit.
Revenons au restaurant. Hier, durant notre diner, le maitre d’hôtel qui avait entendu notre copain parler la veille d’un éventuel achat d’un vélo d’un prix indécent pour la première fois(dans son cas…) lui demande s’il a effectué son achat. Notre copain, lui répond spontanément dans l’affirmative. Le restaurateur tout à fait ébahit lui dit : « tu niaises pas avec la puck, toi… ! ». Lucky Luke et moi avons faillit nous étouffer avec notre bouchée.
Surveillez vous car notre ami sera une fois de plus , difficile à vaincre dans la côte du presbytère.

PS Je te souhaite beaucoup de bonheur avec ton nouveau « Roubaix de Specialized » John Bob, oh excuses-moi…..

PS2. Nous avons roulé ce vendredi avec un vent épouvantable. Dans la section Hébertville-St Bruno, nous roulions côte-à-côte (et nous étions seulement trois) et prenions la moitié de la route. Au moins une cinquantaine d’autos nous ont passés. Croyons-moi ou non, toutes ont passés sur la voie de gauche, sans klaxons et sans jurons. On remarque trop souvent les déplaisants mais rarement les corrects…

COMMENTAIRE DU SPHINX

Je trouve tout à fait extraordinaire qu’un salarié de l’état le deuxième à ma connaissance puisse s’offrir un tel vélo. Quand même il a dû travailler au moins une heure. Ce qui n’est pas chose facile dans le domaine de la santé ou l’attente est de rigueur. Mais d’après ces antécédents je crois qu’il aurait sans doute pu opter pour une fourche en titane. Un simple 15 minutes de travail de plus à gausser pardon « bosser » et c’est fait! Car le titane est très résistant même si une plaque d’acier vient en contact il ne peut le couper. C’est comme un préservatif anti plaque de route, mieux vaut prévenir que d’être accoucher parterre.

jeudi 21 mai 2009

Une guerre à finir

par Ti-Red


Big Marc m'a raconté qu'il ne laissait plus rien passer cette année. Il mène une guerre à finir contre les chauffards qui nous font peur sur les routes. Sa guerre a débuté samedi midi après le village de Larouche, en direction du lac Vert. Un jeune homme a frôlé le peloton avec sa vieille Civic modifiée -- en accélérant pour faire vrombir son moteur -- alors que la route était complètement dégagée.
Par réflexe, j'ai levé le bras et pointé le majeur en direction du chauffard, pendant que Big Marc récitait un chapelet de sacres. Mais c'était son jour de chance : le chauffard s'est immobilisé un peu plus loin, pour tourner dans une entrée de chalet.
Pendant que Sphinx et Mister Clean, écoutant la voix de la sagesse, poursuivaient leur chemin, Big Marc et moi avons immobilisé nos bécanes en face de l'entrée du chalet. Big Marc a fait signe au jeune homme qui descendait de sa voiture, de venir nous rejoindre sur le bord de la route. Le jeune homme s'est approché.
-- Qu'est-ce qu'on t'a fait ? lui a demandé Big Marc.
-- Pardon ?
-- T'as failli nous passer dessus avec ton char ? Tu dois sûrement nous en vouloir. Qu'est-ce qu'on a fait de mal ?
Le jeune homme -- un garçon bien planté comme dirait Fox -- a paru complètement désarçonné.
-- Écoutez, je m'excuse, je suis désolé... j'ai pas fait exprès. Ma mère vient de faire un infarctus en tombant des escaliers. J'arrive de l'hôpital et faut que j'y retourne.
Comme dirait l'autre : ça s'invente pas !
Il a donné une solide poignée de main à Big Marc. Moi-aussi je lui ai serré la main, le coeur serré. Puis on s'est excusé de l'avoir dérangé...
-- Écoutez, dit-il, je travaille pour la Sûreté du Québec. C'est pas mon genre de faire peur aux cyclistes.
Je vous avoue que, avec sa boucle d'oreille, ses tatoues et sa voiture modifiée, il avait l'air de tout sauf d'un policier, mais bon...
-- Bonne chance avec ta mère, dis-je, une larme à l'oeil.
On est reparti, Big Marc et moi, en silence, tout penaud.
La guerre est bien mal débutée.

mercredi 20 mai 2009

Par une nuit d'insomnie

par Claude Sphinx Asselin


Dans une de mes nuits atypiques d’insomnie, je vous informe sur les activités du club. Je n’ai pas toutes les nouvelles car je suis un rédacteur des pauvres. En fait, je replace un journaliste qui a une petite maladie : il a perdu sa plume, son crayon, plutôt son ordi!

Après l’incident de Lucky Luke qui craint que l’on ne lui téléphone pas, je me suis rendu à son chevet jeudi dernier à la Brasserie MT. Lieu de culte pour LL et quelques copains tous en lien de droit. J’en fais exception mais je m'y rend quelquefois pour entendre les histoires croustillantes, surtout celles de mon homonyme Claveau. Certes, ce jeudi, j’avais des choses à mettre au point. LL en avait intimidé plus d’un par son verbatim plutôt réprobateur envers son club. Mais LL n’est pas facile à rejoindre et il est très occupé le samedi matin : il a son magasinage et aussi son chalet à préparer. D’ailleurs il m’a donné son numéro spécial au Lac à la Carpe. Il s’agit d’une ligne mise au point par Cornelius -- ne pas confondre avec Télus -- c’est simplement Ouiais-Ouais-whaw wha-wha-ouais ahi-ah-ouais-ouais. Ça fonctionne, je l’ai essayé auprès des corneilles d’ici et elles ont répondu. Donc, on n’a pas de raison de pas le rejoindre.

C’est la même chose pour X-Large mais il a le dos large. Il ne se plaint de rien, mais cela m’inquiète : comment va-t-il gravir le Mont Ventoux ? En auto, bien sûr ! Il va nous apporter des vêtements chauds et un bon café ou peut-être une petite collation. Pas mauvaise idée, dans le fond. Il a quitté le camp d’entraînement à sa première sortie, pourtant Théodore est encore là.

Big Mac reprend de la vigueur. Il s’est classé deuxième au dernier sprint. Et comme lui a fait remarquer Ti-Red, il est au moins sortie du bon bord et non du côté du vent. Mais Ti-Red ne va pas bien, il a perdu sa plume, il ne veut plus écrire, c’est pourquoi je vous informe du peloton, car malgré le temps maussade il faut quand même s’amuser. Je pensais qu’il aurait fait un commentaire sur sa crevaison il y a deux semaines alors que son retard nous a fait se faire arroser de Larouche à Alma moi et Big Bear. Non pas un mot, même quand il a frôlé la mort l’autre semaine quand une auto bleu lui a foncé dessus. Oui je vous le dis : il fait une dépression journalistique aigue. Un autre cas douteux pour la France en septembre.

Quand je pense qu’il n’a rien sortit sur Lady qui a subi un double pontage et qui s’est remis dans le temps de le dire. Probablement de la jalousie, car lui il serait encore à l’hôpital. Il a seulement mal au rein et il nous en parle à toutes les sorties.

samedi 9 mai 2009

Première douche de l'année


par Lucky Luke
Aujourd'hui je suis sorti seul car il me fallait partir la piscine, sortir les meubles de patio...etc...
Mes (toujours) amis du RCC avaient sûrement deviné mes occupations car il n'y en a pas un tabarnak qui m'a téléphoné.
Au fait...ça téléphone tu encore ? Il faut dire qu'au cours de la dernière année j'ai quasiment fait un ¨Miousse¨de moi-même. Celà pourrait expliquer peut-être l'absence de sonorité de mon appareil téléphonique.
Toujours est-il que je les ai rencontrés en sortant de la ville, partageant rapidement avec eux le seul morceau de soleil que j'ai vu de toute ma randonnée.
En fin de ¨run¨dans le village d'Hébertville-Station, j'en ai essuyé une maudite...y'avait même de la grêle. Ce fut ma première sortie ¨douche¨de l'année. Faut bien commencer par une. Pour bien faire, c'était ma première sortie en ¨court¨.
Je vous souhaite une belle sortie demain les gars !!!

lundi 4 mai 2009

Quand ça va pas...

par Claude Sphinx Asselin
Ce dimanche 3 mai 2009 fut tout à fait horrible...
Dès le départ de la friperie, les premiers cent pieds se sont avérés pénibles. En plus nous avions Sushi et Bear Ouellet qui avaient de l'énergie à revendre et qui ne nous ont pas ménagé. Ils ont soutenu un bon tempo comme dirait Fox. J’ai suivi par orgueil, j’avais hâte que quelqu’un demande de ralentir, mais non personne n'a parlé, alors j'ai pris mon mal en patience. Chaque coup de pédale était pénible et le rythme ne cassait pas. Avec le vent et le froid, on est à boutte, et en plus ce circuit urbain est quelque peu ennuyant : on est toujours à exécuter des virages à gauche à droite. On y va seulement quand on veut relaxer ou que l'on craint la pluie...
Mais mon ami Big Marc m’a sauvé la vie. Il a fait une crevaison. C'était l’occasion idéale pour rester avec lui et finir la randonnée tranquille.
Il n’y a pas de raison en vélo quand ça va pas. Ça va pas, c'est tout. Et il vaut mieux ne pas insister.