Le prestigieux Riverbend Cycling Club (RCC) regroupe des gentleman d'Alma qui prennent plaisir à rouler ensemble, le vent de dos, en descendant les côtes. Ce blog a pour but de planifier et de commenter les sorties à vélo. Au-delà de l'anecdote, ces récits sont des leçons de courage et de vertu, mettant en scène des athlètes bedonnants et grisonnants qui embarrassent les routes sans aucune gêne...

mercredi 24 septembre 2008

Le trouble-fête

par Ti-Red

Jusqu'au dernier jour, j'ai failli annuler mon inscription à la cyclosportive de Vélo-Mag à Shawinigan parce que j'étais grippé, mais je suis finalement bien content d'y avoir participé. Le parc de la Mauricie est le plus beau parcours que l'on puisse imaginer. C'est comme un long ruban de velours déroulé dans une forêt montagneuse, à l'abri du vent et des automobiles.
Et pour moi, c'était jour de première.
Première fois que je roulais avec autant de cyclistes à la fois (plus d'un millier), ce qui fait qu'il y avait toujours des roues à prendre pour se laisser tirer jusqu'à l'arrivée. J'ai butiné d'un vélo à l'autre comme une abeille, avec une préférence pour les blondes aux jambes fines qui roulaient en cuissard très court.
Première fois aussi que je roulais sur une route aussi montagneuse. Pas un seul mètre de plat. Plus de cent kilomètres de descentes et de montées qui se grimpent cependant en souplesse, toujours assis, parfois sur le grand plateau. Mais il faut jouer constamment du dérailleur. J'ai changé de vitesse plus souvent cette journée-là que depuis le début de la saison, à un point tel que j'avais plus mal aux doigts qu'aux jambes.
À un moment donné, j'ai rattrapé un costaud avec un Specialized qui avait des ennuis mécaniques avec ses dérailleurs. Il grimpait debout, en puissance, dans une débauche de bruits métalliques et de cliquetis de chaine. On l'entendait deux kilomètres à la ronde. Histoire de fraterniser, je me suis permis un petit commentaire en le doublant :
-- C'est vraiment discret quand tu changes de vitesse. Ça donne le goût d'acheter un Specialized.
Au lieu de m'envoyer promener, il s'est excusé pour le bruit, le pauvre gars, puis il s'est lancé dans de longues explications qu'il a soudainement interrompu parce que sa chaine a débarqué...
Parmi les membres du RCC, c'est Ralph Long Rifle Doyle qui a offert la meilleure performance. Habitué de grimper les cols ardus de la France, il ne s'est même pas rendu compte qu'il y avait des montées. Il a fait un long contre-la-montre sans changer de vitesse, comme sur le plat.
Mais celui qui m'a vraiment impressionné, c'est Jonathan le Goéland! Dommage que ses deux grands amis, Big Marc et le Sphinx, étaient absents. Ils auraient vraiment été fiers de lui.
Le Goéland a réussi l'exploit de faire la randonnée sans payer, une économie d'au moins 75$. Il s'est présenté à l'entrée du parc en affirmant qu'il était l'entraîneur de coureurs juniors (pour expliquer que son nom n'était pas sur la liste). Puis il s'est aligné au départ avec un vieux dossard qu'il utilise dans les courses régionales. Bravo.
Bien sûr, son chrono n'était pas enregistré officiellement -- il n'avait pas de puce électronique à la cheville droite -- mais c'était finalement un avantage. Il pouvait nous faire accroire qu'il a fini parmi les premiers. Il m'a même confié qu'il aurait pu s'échapper mais qu'il ne voulait pas attirer l'attention...
Pas de doute, notre goéland national est un petit futé, à moins qu'il fasse usage de vieux trucs que tout le monde connait. Au fond, je suis peut-être le seul cave qui a payé son inscription...
En tout cas, j'ai également payé mon souper, le soir, au chalet, préparé de main de maître par Odette Michaud et Mister Clean, deux artistes du chaudron. Un couscous royal et un Baba au rhum. Rien de moins.
Nous étions une quinzaine d'amis autour de la table, avec un invité surprise : Jonathan Le Goéland ! Il avait accepté l'invitation de Sushi Dauphin qui, sous l'effet de l'endomorphine, avait invité la moitié du peloton après la compétition. Avec son flair incomparable, le Goéland a su profiter gratuitement de ce festin inoubliable.
Chose certaine, il porte vraiment bien son surnom et, avec ses qualités indéniables de trouble-fête et de pique-assiette, il ferait un maudit bon journaliste !

RÉACTION DE JONATHAN LE GOÉLAND

Cher Daniel,
j'ai lu ton dernier article et je pense sincèrement qu'il faut être immature pour écrire de telles choses. Je ne sais pas c'est quoi ton problème d'écœurer le monde sur Internet, mais il faut surement que tu sois jaloux en maudit. Avoir un site pour raconter nos sorties agréables je trouve l'idée excellente, tu n'as absolument aucun droit de déblatérer dans le dos du monde comme ça!
Je suis vraiment déçu de ton attitude de m'attaquer dans la vie privée. En terme clair, mêlez-toi donc de tes affaires et si tu as des choses a régler avec moi bien juste a le faire dans ma face au lieu d'écrire n'importe quoi sur ton site (c'est faible d'agir comme ça).
En tout cas, je tiens a préciser que je remercie sincèrement Alain de m'avoir invité au souper et que j'ai trouvé toutes personnes présentes vraiment sympathiques Et pour toi Daniel tu es un méchant hypocrite car on a eu du fun ensemble une grosse partie de la soirée. Tu viens de me manquer grossièrement de respect et je ne suis pas prêt de l'oublier.
Jonathan Tremblay

COMMENTAIRE DE FOX

Pour ma part, je crois que Jonathan le Goéland a parfaitement raison d'être en furie et je suis entièrement d'accord pour dire que Ti-Red est un méchant hypocrite de la pire espèce. Il n'est jamais capable de dire ce qu'il pense en face de nous.
Un bel exemple : il dit à tout le monde que je ne suis pas bon à vélo alors que je suis le meilleur. Méchant jaloux et sale hypocrite. Je suis content que Jonathan le Goéland lui ait fait tomber son masque.
En plus, j'ai entendu dire par les autres participants du défi qu'il n'avait pas payé sa part pour le souper et qu'il n'avait même pas fait la vaissele tel que promis. Il raconte même que les autres lui ont donné la gripe. Il a du front tout le tour de la tête.

De plus, Ti-Red ne peut pas trop parler des profiteurs car il a passé l'hiver à Regain sans payer son inscription, entraînant même Bear dans sa fraude. Pauvre Bear, lui qui passe son temps à nous citer des passages de la Bible, il est obligé de garder ça sur sa conscience, et il ne file pas depuis ce temps là. Pour Ti-Red, aucun problème.

Bravo Jonathan le Goéland pour ta sortie. Il le mérite bien cet ignoble personnage.

COMMENTAIRE DE X-LARGE

Simonac,

Je pense Daniel que moi aussi j'aurais eu une petite réaction soit écrite soit physique. Celle écrite aurait été semblable à la sienne et celle physique aurait été de ne rien dire et de m'arranger pour te faire souffrir sur ton vélo à chaque fois que j'en aurais eu l'occasion mais mine de rien, sans jamais dire un mot, seulement par la puissance des jambes et du cardio avec juste un petit sourire en coin... Ouais, je t'endends interpréter que c'est une reaction hypothétique qui dans le fond fait partie de mes fantasmes un peu comme le récit du cul de babouin...mais que dans mon cas je peux toujours rêver...La dessus, je n'ai plus rien à ajouter...sauf que la réaction physique serait à la portée du Goéland n'est'ce pas ? mais que je suis d'accord avec toi qu'il n'en n'aura pas vraiment le goût...Un petit mot pour Jonathan : ''Bienvenue dans le monde du cyclisme et de l'humour Jeff Fillion. Pour les poursuites t'adresser à Maître Guy Chartrand...''

COMMENTAIRE DE BIG MARC

Ti-Red , mon Président...
Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Celui qui s'en prendra à toi d'un manière quelconque risque fort de prendre le fossé pour de vrai cette fois-ci.
Moi aussi j'en ai plein le cul du 100 livres mouillé!!!
J'ai déjà écrit à ce sujet et je n'ai pas changer d'avis depuis ce temps.

COMMENTAIRE DE MISTER CLEAN

Je notes une réaction très vive de la part de Jonathan.  Je crois toutefois qu'il ne faut pas prendre Ti-Red au pied de la lettre et voir l'aspect humoristique de la situation, et du texte.

Il est vrai que Jonathan a fait le parcours sans y être inscrit (c'est quand même particulier, non?) et il est vrai qu'il a été invité à souper avec nous par Alain (dont la générosité et la sociabilité sont légendaires), et nous l'avons d'ailleurs bien accueilli.  Comme un invité qu'il était, il a été reçu gratuitement.  Il est vrai que nous nous sommes gastronomiquement et alcooliquement tous bien remplis (les convives comme les invités) et que la soirée fut fort agréable. 

Ti-Red fait un lien humoristique avec son statut de journaliste, lesquels sont connus pour aimer les gratuités.

Avec les amis qu'on a (T-Red, Fox et les autres) j'aurais sûrement développé un cancer, ou à tout le moins un trouble anxieux paranoïde, si j'avais pris tout ce qu'on a pu me dire, et tout ce que j'ai pu entendre, au pied de la lettre.  J'aime aussi, entre nous, pouvoir rire un peu sur le dos des autres, lesquels peuvent donc faire un peu de même avec moi.

J'invites donc l'ami Jonathan à réfléchir un peu et à s'assouplir.  Si la réflexion ne le mène pas là, peut-être le temps s'en chargera-t-il.

J'écrirai prochainement sur ce mémorable week-end, j'attends d'être remis totalement de mon rhume et d'être moins dans le jus.

J'essaierai de n'écorcher personne mais je demande à l'avance votre indugence.

COMMENTAIRE DE L´ONCLE YVON

Je me dois de m´incliner devant la sagesse de Mister Clean;ses propos traduisent très bien   l'esprit d'un groupe merveilleux, mais parfois très cruel, que représente le monde sportif en général,  le R.C.C. n´y échappe pas bien entendu... Un retour en arrière nous le démontre abondamment.
Quant aux exploits sportifs ¨Mauriciens¨, je suis anxieux de les savourer Mister Clean... 

COMMENTAIRE DE SPHYNX

Je n’ai rien contre Jonathan, mais je partage avec les autres son immaturité. Nous avons un groupe sécuritaire qui roule régulièrement et on le fait dans des conditions de respect. Il ya des clubs pour ceux qui veulent s’entraîner pour la compétition, ce que nous lui avons répété mais il n'a pas compris. Nous avons fait un groupe privé d’amis qui roulent pour s’amuser, nous n’avons rien à prouver, alors on peut s’agacer un peu entre nous tout en demeurant respectueux. Ce que je n’aime pas, c’est qu’il se fout complètement des règles élémentaires et qu’il roule dangereusement. Je comprends qu’à son âge il veut se mettre en valeur et prouver qu’il peut faire suer un vieux-- oui il le peu -- mais je crois qu’il devrait suivre l’exemple de Danick Adidas, qui nous met une certaine pression mais qui sait rouler et qui lâche prise quand c’est le temps. C’est cela une maturité sportive! 

Pour son geste de gratuité à la Mauricienne, c’est sans doute son coté journalistique ou sa nature d’instituteur. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas un exemple à suivre pour nos jeunes. Nous le vivons à Liberté à vélo dans nos activiés, comme Fox pourrait en témoigner. Certains participent sans payer -- même certains de nos amis -- et je le regrette, car si tout le monde était comme ça, il n’y aura pas d’activité sportive. C’est un manque de respect pour ceux qui payent. Pensons-y, je crois que nous ne serons jamais assez sévères pour les profiteurs de système, qu’il soit de toutes provenances.

mercredi 17 septembre 2008

Méli-mélo véloroutal

par Ti-Red

Signe que l'automne est à nos portes : les sorties de vélo se font désormais sur la véloroute des bleuets qui est déserte à ce temps-ci de l'année. 
En fait, on pourrait dire que chaque saison a son propre circuit. 
Au printemps, on roule sur la 170 jusqu'à Jonquière, la seule route où l'asphalte est propre et sèche.  Durant l'été, on s'étourdit autour du lac Vert, un circuit tranquille et varié qui convient bien aux sorties de groupe.  Et à la mi-septembre, quand la majorité des gens remisent leur vélo, on s'approprie la véloroute qui nous protège un peu des gros vents d'automne.

* * *

Quand on roule sur la véloroute, il n'y a pas de camions ni de Honda Civic,  certes, mais il y a des piétons, des chiens et des rollers, ce qui est bien pire. 
D'ailleurs, je pensais que le roller était passé de mode mais j'avais tort. On rencontre plus de patineurs que de cyclistes sur la piste cyclable, surtout entre Métabetchouan et St-gédéon. 
Je ne sais pas pourquoi mais les patineuses sont toutes belles et gracieuses, alors que les patineurs ont tous l'air caves. J'en ai vu un, la semaine dernière, qui a chuté devant nous. Le pauvre cave était étendu sur l'asphalte, les quatre fers en l'air. En passant à côté de lui -- en compagnie de Mister Clean et d'Adidas -- je lui ai demandé s'il était blessé :
-- Non, non. Merci les gars.
J'ai répondu : 
-- Ne nous remercie pas. C'était juste pour savoir. On n'avait pas l'intention d'arrêter.
Mister Clean a bien ri.  Il n'a pas de coeur, ce gars là...


*  *  *


À chaque fois que je vois une fille en roller,  je pense à une chute spectaculaire de Yvan The Terrible Truchon il y a quelques années, peu après l'inauguration de la véloroute. Il roulait en groupe sur la piste cyclable en direction de Métabetchouan. Le groupe a rejoint puis dépassé une patineuse avec une jupe très courte. The terrible s'est tourné pour reluquer la fille et, par malchance, son vélo a heurté un des poteaux plantés dans la chaussée. Il n'était pas terrible à voir : ensanglanté, la clavicule cassée. Tout en hochant la tête,  il n'arrêtait pas de répéter :  
-- Elle n'était même pas belle, la criss. Même pas belle...
Bien fait, vieux vicieux !

*  *  *

Bien rouler en groupe est un art raffiné qui se maîtrise au bout de longues années. Mais il y a parfois des exceptions...  
Je roulais en compagnie de Mister Clean et d'Adidas et, au retour de Métabetchouan, on a dépassé un cycliste jeune et costaud, Martin Poirier, qui s'est accroché facilement au peloton. Au bout de quelques kilomètres, il nous a demandé s'il pouvait contribuer à l'effort collectif : 
-- Je me fais tirer depuis une demie-heure. C'est gênant. Je pourrais faire ma part moi-aussi. 
Il a pris son relais comme un grand. Il était manifestement très à l'aise. Il maintenait un bon rythme avec la régularité et la force d'une locomotive. Je lui ai demandé s'il roulait souvent en groupe, et il m'a répondu que c'était sa première expérience.
-- Si c'est la première fois, mon ami, tu ferais mieux de ne pas tirer trop longtemps. 
-- Pas de problème, monsieur. Ça va bien.
J'ai regardé autour de moi pour chercher un monsieur. Mais c'est bien à moi qu'il parlait... 
-- Et garde-toi des forces pour t'accrocher à l'arrière du peloton.
-- Pas de problème.
-- Des fois, ça prend pas grand chose pour passer de la zone de confort à la zone rouge. 
-- Je sais, monsieur.
Quand il a lâché le relais, je l'ai doublé tout doucement, en le complimentant sur sa performance.
-- Merci, monsieur.
J'ai donné quelques coups de pédales et, tout à coup, j'ai pensé l'inviter à venir rouler avec le reste du groupe, le lendemain, à 17 heures. Mais quand je me suis tourné pour lui parler, il avait disparu. Complètement largué. Brûlé. Il n'avançait plus. 
Le monsieur était content....
Il n'y pas d'exception finalement.

*  *  *
 
Plus on s'éloigne d'Alma, moins on voit de cyclistes sur la véloroute (sauf dans l'Anse de Roberval). C'est particulièrement vrai sur la section en poussière de pierre entre Mashteuiatsh et St-Prime. Un tronçon qui passe entre la voie ferrée et mon chalet... 
Je vous avoue que les trains ne me dérangent pas. Il en passe seulement un par jour. C'est pas beaucoup me direz-vous mais c'est  deux fois plus que le nombre de cyclistes sur la véloroute. 
En revanche, cette piste cyclable est très utilisée par les VTT qui circulent toute la journée dans un nuage de poussière. 
-- C'est normal, m'a expliqué mon voisin de chalet. Les indiens sont trop vaches pour faire du vélo, mais ils font tous du VTT. Évidemment, ils savent reconnaître des pistes d'orignal, mais une piste cyclable, ils savent pas ce que c'est...
Pour vérifier les prétentions de mon voisin, je me suis assis sur la voie ferrée avec mon appareil photo et j'ai surveillé la piste cyclable. J'ai vu passer au moins dix VTT à fond de train en l'espace d'une heure. 
Mais aucun indien.
C'était tous des bons blancs pure race de St-Prime, une municipalité avant-gardiste qui se dispute le titre de capital des red-neck avec St-Gédéon.
Les préjugés ont la vie dure.

ANECDOTE DE MON ONCLE YVON

En parlant de red-neck, ça m`a fait penser à une anecdote de ma jeunesse, c`est-à-dire avant hier...
--Ca se passait il y a 12 ans, plus précisément un samedi 4 mai 1996,selon mes fidèles archives; à cette époque, je n`étais pas retraité. J`avais donc le temps d`organiser des randonnées intéressantes à vélo. j`avais donc sollicité plusieurs malades de la bécane, voire même de futurs candidats au R.C.C. tels que toi-même Ti-Red, mister Fox et bien d`autres dont la réputation n`est plus à faire... J`avais omis Lucky Luke puisqu`il était à ses premières armes à l`époque...
--Pour faire une histoire courte, je me suis retrouvé sur défunt "Vitus", avec Bear Ouellet, J.Claude Boivin, Richard Côté, Sylvain Bélisle, et non le moindre... Régis Tremblay le matamore... Ah,j`allais oublier que Damien Harvey, actuel proprio de "Alma Bicycles", avait été exclus, parce qu`à cette époque il souffrait du "flux", ce qui l`obligeait à « s`exprimer » de trois à quatre fois par randonnée.
--J`avais choisi un parcours de printemps avancé, soit Ste-Jeanne d`Arc et retour.
--Tout s`est bien passé jusqu`à l`entrée de Péribonka, quand soudain, au voisinage de l`église, `étais au front, (comprenons qu`à cette époque je prenais des relais), une camionnette sort d`une entrée à reculons sur ma droite et me coupe le chemin, à ce point que je me retrouve à gauche de la route. En tentant de l`éviter, je réussis à m`accrocher à la partie arrière du véhicule, tout en hurlant... Malgrés les cris combinés du groupe, il continue de reculer. A la limite, le groupe a réussi à s`esquiver à l`extrême gauche, mais moi je reste accroché à l`arrière du christ de fou...
Je me dégage sans dommage, mais en beau taber... Je m`approche du conducteur, sa vitre est ouverte, et il répète à qui veut l`entendre : «skiala!...skiala!.
..»
--J`ai lu dans vos chroniques que l`un des membres du R.C.C. a mauvais caractère, mais moi aussi, j`en ai un pas pire en certaines occasions...
--J`ai donc réalisé que j`avais affaire à un red-neck, dans le langage de Ti-Red, mais de la pire espèce...
--Je commence bien sûr par lui demander avec tous les jurons qui me viennent à l`esprit, pourquoi il a voulu nous passer sur le corps...? Tout surpris, il n`a rien à dire... ma colère monte alors d`un cran et je lui administre une claque en plein visage... C`était un red-neck sans calotte, ni à l`endroit ,ni à l`envers... Dommage, le coup aurait peut-être été amorti un peu...
--A tout hasard, J.Claude Boivin s`est approché et a réussi à me calmer...
Bouche cousue jusqu`à Alma.

mardi 16 septembre 2008

Il est arrivé quelque chose au magasin général….

Par Lady 

12 :30 hres…

« Départ à 13 :00 hres…mon Todore»

«O.k. Fox je serai là…»

Je suis en vacances pour la semaine et on s’était donné rendez-vous ce p.m. (Todore, Fox et moi… ) mais à 12 :40 le téléphone…

«C’est Todore, je ne peux pas être là….je sais qu’il fait beau mais…il se passe quelque chose au magasin et je dois rester ici……on se reprendra….à la prochaine…»

Fox et moi on se demande ce que l’on doit faire : il se passe quoi ? On va faire du vélo ou épauler Todore… ? Après une longue minute d’hésitation Fox…prestigieux membre de l’équipe A et moi-même surnommée Espoir Féminin du prestigieux RCC par Manon (la blonde à Petit Red) nous partons pour une longue sortie vers le Lac Vert… sur la route régionale bien entendu un peu préoccupés par les problèmes à Todore : il paraît que les nouvelles syndiquées seraient un peu rébarbatives ? ben non ! ou bien  la chute complète de la rangée 3… «en tous cas Todor manque une belle sortie» il fait très beau il y a beaucoup de trafic et on veut couper vers Hébertville-Station par le Rang St-Louis mais… réparations !…donc on file  encore sur la régionale…jusqu’au Rang St-Léandre (bientôt le Rang St-Méandre) tant il ya de grosses crevasses   on devra bientôt penser à une voie de contournement pour les «  cyclistes lourds ». Dans le Rang St Isidore peu de trafic et peu de vent…le Lac Kénogamishich est luisant comme un miroir  et on se tape toutes les côtes car on fait un Lac Allongé…Côte des souffrances…Velcro…etc… cotes du Lac Vert …..et à une bonne vitesse à part ça : on a pu compter 27 canards qui voyageaient  rapidement sur l’eau et on les a vite perdus de vue…

A la sortie du Lac Vert, Fox m’a fait une proposition indécente…et j’ai accepté…j’adore quand il est comme ça !…alors… nous sommes allés monter la première Côte du Parc…et ce avant de faire les côtes du Rang 3 et du Rang 2 de Métabetchouan   mais à chacune des côtes que l’on montait on repensait sans cesse à notre ami Todore…à la  raison qui le poussait à ne pas profiter de cette merveilleuse journée « Bah, on le saura bien assez vite par Radio Canada» disait Fox…retour par la piste cyclable…près du Club de Golf…étendue d’eau à la largeur de la route …inondation…«c’est la première fois que je passe sur un Vert(de golf)en Vélo» près du trou #6 je crois…finalement notre sortie de vélo, ponctuées de quelques réflexions sur le sort à Todore,se résulte à 102.57 km et peut-être que Todore après avoir connu le virus des listes d’épicerie (la listériose) a connu le  virus des caisses enregistreuses qui donnent des rabais indus…«Tas ben fait de t’occuper du problème Mon  Todore!»    

P.S. J’ai intercédé auprès de Fox et le blogue continuera de fonctionner pendant notre départ.

                 

lundi 15 septembre 2008

LES CYCLISTES DE JONQUIÈRE ROULENT SÉCURITAIRES

Par Fox
Dimanche le 7 septembre j’ai été invité, avec Lady, par une dizaine de cyclistes de Jonquière pour une sortie de vélo au Saguenay. Tous ces cyclistes étaient des piliers de la Coupe des Nations de Ville Saguenay.
Un trajet exceptionnel a été proposé, soit un départ du Patro de Jonquière, rang St-Damien, Portage-des-Roches, Laterrière, La Baie, montée de l’Anse-à-Benjamin, Chicoutimi, la magnifique piste cyclable à partir de la petite Maison Blanche, Arvida et retour au Patro. Un circuit de 105 kilomètres.

Comme d’habitude, je tirais le groupe lorsque je me suis arrêté aux feux rouges à l’entrée de la base de Bagotville. J’ai entendu les autres me demander pourquoi je m’immobilisais et j’ai répondu que les cyclistes de Jonquière avaient la réputation d’être extrêmement prudents. Voici leur réponse.

« Nous, on passe sans s’arrêter sur les rouges et les stops, mais nous faisons attention en passant sur les feux verts car il se peut qu’un cycliste nous coupe en passant sur la rouge »

Le pire, j’ai trouvé que cela avait plein de bon sens.

P.S. Le texte « Changements importants dans l’équipe A » faisant suite à celui de Ti-Red « J’ai roulé avec l’équipe B », a fait l’unanimité de la part des grands connaisseurs de vélo rencontrés dans notre région. (cliquer ici pour lire le texte).


N.B. Comme je serai parti en Estrie et au Vermont avec Lady du 17 au 22 septembre. Le blogue sera suspendu pendant cette période. Merci de votre compréhension.

COMMENTAIRE DE MARIE-PHILIPPE, FILLE DE TI-RED


Je viens d’apprendre avec beaucoup de tristesse que Fox part en voyage pour plusieurs jours avec Lady. Ses textes vont me manquer pendant cette période car je trouve que c’est lui qui anime le mieux le blogue du Riverbend Cycling Club. L’intelligence de son écriture et son humour décapant me font rire aux larmes. Même si ce n’est pas gentil pour mon père, Fox est facilement une coche au dessus de lui.

COMMENTAIRE DE FOX

Ma chère Marie-Philippe je te remercie pour ton appréciation. Tu n’es pas seulement la plus belle fille du Québec (Pour Lady c’est de la planète), mais ton excellent jugement démontre bien que l’on peut être beau et intelligent. Toutefois, ce qui me frappe le plus c’est ton grand courage de dire la vérité face à ton père. Nous sommes plusieurs à penser comme toi mais nous avons tous peur de froisser Ti-Red en lui disant la vérité. Et bien c’est fait grâce à toi !

Todore peut bien être fier de t’avoir comme caissière à son magasin général, mais j’espère que Georgiana n’est pas trop jalouse.


dimanche 14 septembre 2008

UNE FORCE DIVINE ?

Samedi le 13 septembre 2008, Alma-Métabetchouan par la piste, retour par le Sinai, avec Dr John Bob, moyenne 32.2 kh/h. 

Par : Mister Clean 

Vendredi soir, 5 à 7 d’organisation avec les participants au « Défi Vélo Mag » de samedi prochain, dans le Parc de la Mauricie.  À l’ordre du jour : qui apporte quoi pour ce week-end délirant.  Au cours de la discussion, je m’entends avec l’ami John Bob pour aller rouler tôt le lendemain matin.  J’ai un baptême à 14h ce jour là, et une réception après, mais je tiens à aller rouler.  Le départ est convenu à 9 :30h à la Friperie. 

Ce samedi matin est plutôt humide, à la limite du brumeux.  L’asphalte peine à sécher et le soleil à pointer son nez.  C’est donc une surface partiellement mouillée, en respirant un air chargé des odeurs végétales portées par la rosée, que nous entreprenons notre randonnée.  Le paysage est de toute beauté, avec les couleurs qui veulent s’installer, et avec cette luminosité particulière des matins brumeux de l’automne qui arrive. 

Nous nous dirigeons vers Métabetchouan par la piste cyclable.  Nous arrivons sur le pont de bois à bonne vitesse alors qu’il est mouillé.  Alors que John Bob file sur le pont, je sens ma roue arrière qui glisse latéralement et mon vélo qui penche dangereusement.  Seule idée en tête, quel mauvais jour pour une chute! Suis-je en train de remplacer la visite à l’Église par une visite à l’urgence? 

Je vois les planches du pont et le garde en gros bois traité.  C’est comme si la séquence se passait au ralenti.  Vous avez certainement des souvenirs de moments comme ceux-là… 

Mais voilà que mon vélo se redresse, que je suis parfaitement debout dessus, que j’avance en ligne droite, que je sors sur la piste et que je remonte John Bob dans la montée.  Ouf!...  J’en aurai été quitte pour une peur! 

Mais que s’est-il passé?  Aurais-je été assisté par une quelconque force divine en ce jour de cérémonie religieuse?  À moins qu’il ne s’agisse que de bons mouvements de ma part? 

Je conviens avec John Bob que nous reviendrons par la route régionale, histoire de ne pas provoquer le sort à nouveau. 

Ce matin, je ressens un étirement près de mon genou droit (dans mon quadriceps).  Peut-être le fruit d’un effort afin de me redresser? 

Et le mystère de l’existence de Dieu demeure donc entier….

COMMENTAIRE DE LONG RIFLE

Cher Mr Clean

Pour avoir déjà chuté sur le pont de bois, voici la réponse à ton mystère et ce n'est pas ésotérique mais logique. Par temps humide, la surface de ce pont maudit devient limoneuse et par conséquent, très dérapante. L'humidité fait ressortir à la surface les produits protecteurs causant ce phénomène. L'an dernier , à septembre à vélo, au retour en passant sur le pont, il y avait un gamin d'arrêté à mi-chemin sur le pont et accoté sur le garde. En passant près de lui, je lui avait conseillé de libérer le passage car je trouvais que c'était dangereux. (Remarques que Ti-red et Fox ne se sont jamais rendu compte de cela compte tenu de la vitesse auquel ils traversent après la descente.)

La semaine suivante, par temps humide, mon vélo est parti vers la gauche et ma hanche a frotté tout le long du pont sur le garde de bois enfoncant plusieurs centaines d'éclisses toutes plus infectées les unes que les autres. C'est parti au bout de plusieurs mois mais l'infection a eu le temps d'atteindre le cerveau. Après ces révélations, certains d'entre-vous pourront maintenant mieux comprendre mes réactions.


jeudi 11 septembre 2008

PETIT LEXIQUE DU PARFAIT GRIMPEUR


par Ti-Red


Voici la liste des principales côtes situées dans le secteur d'Alma, qui ont toute la particularité d'avoir été baptisées, au fil des ans, par le comité de toponymie du prestigieux Riverbend cycling club.

La côte des Vitesses (sur la 170 à l'est de Larouche).
Baptisée ainsi après une randonnée de groupe où Daniel Granit Robitaille, à bout de ressource, avait changé de vitesse au moins 60 fois --- clik-clik-clik-clik-clik -- sans jamais trouver la bonne. En fait, il avait eu un problème de moteur, pas de transmission.

La côte Velcro (près de l'entrée du Centre de ski Mont Lac-Vert)
La pente est ridiculement faible. On ne peut même pas appeler ça une côte. À peine une montée. Pourtant, les vélos semblent coller et s'enfoncer dans l'asphalte. On pourrait également l'appeler la côte à Mister Clean en hommage aux combats équipes qu'il mène contre l'effet du velcro.

La côte des Souffrances (rang st-Isidore, avant de tourner dans le rang St-André)
Une côte en trois parties, avec une finale pentue qui a fait souffrir des générations de cyclistes lors de la belle époque où le tour du lac Vert était le seul circuit praticable. Les plus vieux se souviendront d'une célèbre vacherie de Martin Honda Ouellet qui s'était moqué de mon'oncle Yvon qui avait parfois de la misère à grimper cette côte. Il lui avait dit : "Ça se vante de grimper des cols en France pis ça d' la misère à monter les petites butes du Lac vert".

La côte des Vaches (en face de la fromagerie Lehmann, rang St-Isidore)
Baptisée ainsi à cause des vaches suisses à Lehmann qui ruminent le long de la côte. À moins d'être un nouvel adepte du vélo, tous les cyclistes ont au moins un mauvais souvenir de cette montée pourtant facile qui a été le théâtre de nombreuses échappées.

La côte des Branleux (entre Héberville et le camping du lac Kénogami)
C'est la côte la plus à-pic sur le chemin du retour du lac Kénogami. Lors d'une sortie avec des novices, Ti-Red avait ralenti la vitesse en grimpant pour donner une chance aux cyclistes moins en forme. Un des novices, incapable de rétrograder ses vitesses, était tombé du vélo au milieu de la côte, entrainant dans sa chute quelques malchanceux. Fox Filion, avec son cynisme habituel, avait lancé aux blessés : "Maudit Boivin ! Il m'a dit : Regarde ben ça : je vais monter la côte tellement lentement que les branleux vont en prendre une kaliss en arrière !
Les branleux m'en veulent encore.

La côte à Jeanson (dans le petit rang, où l'ancien kiosque touristique de St-Bruno)
La côte est courte mais très raide. Lors de la construction de l'usine Alcan, le père de Geneviève, Yves Jeanson, qui était à l'œuvre sur le chantier, roulait avec nous tous les soirs. Il nous faisait souffrir durant tout le parcours, sauf dans cette côte où Fox Filion et Ti-Red le larguaient par exprès à chaque sortie. Chose sûre, il ne se dopait pas.

La côte de Larouche
Pas besoin de présentation. Bon rouleur mais mauvais grimpeur, le même Yves Jeanson, par crainte d'être largué, s'était arrêté en plein milieu de la côte, une fois, pour aller pisser. Bizarre. Peut-être qu'il se dopait après tout...

La côte de la Fourche cassée (en face de l'Auberge du presbytaire à Héberville)
Les témoins de la chute spectaculaire de X-Large ne peuvent plus grimper cette côte sans penser à la fourche du Devinci qui avait cassé. Et d'autres côtes pourraient bien porter le même nom prochainement car X-Large s'est racheté un Devinci.

La côte à Ouellet (au début du rang 2 à Lac-À-La-Croix)
L'ami Bear Ouellet n'a aucun sens de l'orientation -- d'où son deuxième surnom de GPS. Un soir, il a soudain décidé de s'échapper dans cette ridicule petite montée. Fier de lui, il nous attendait un peu plus loin pour expliquer qu'il s'était vengé de la veille, alors que les meilleurs grimpeurs l'avait largué. Sauf qu'il s'était trompé d'endroit. La vrai côte est située trois kilomètres plus loin, avant Métabetchouan, où il a été largué de nouveau, dix minutes plus tard...

AJOUT DE FOX...



LA CÔTE À JACK

Il y a quelques années presque à toutes les semaines nous passions par la côte à Jack, la première côte du rang 3 de St-Nazaire.  Nous devions grimper après seulement quelques kilomètres et après avoir déjeuné. Malgré tout les premières attaques fusaient de toutes parts. Le cœur en avait pour son argent, ce qui faisait rager notre président du temps, le vénérable François Duchesne qui répétait « Sont comme des veaux... sont comme des veaux ».



LA CÔTE DU PONT DE BOIS

Cette côte située sur la piste cyclable entre les deux barrages de Rio Tinto Alcan a servi plusieurs fois à démontrer la force herculéenne de Philippe « Waps » Mimeault, qui après avoir enlevé une guêpe de son casque, montait cette pente bien assis sur 53/12. Impressionnant comme démonstration de force brute. Nous tentions de le suivre de peine et de misère debout sur notre petit plateau.


LA CÔTE DE NOTRE-DAME DU ROSAIRE (lac Tchitogama)

Une côte située après le village, avec une pente régulière de 12% sur près d'un kilomètre. Un contre-la-montre individuel fut déjà organisé à cet endroit et Ti-Red, qui a fait cette compétition au début de son comeback, en parle encore. Après un effort soutenu de 10 kilomètres, les coureurs devaient terminer en grimpant ce mur impressionnant. À la ligne d’arrivée, il n’y avait pas de photo-finish mais un peintre... J’ai encore en mémoire les visages déformés de Ti-Red et de Bear à leur arrivée.


LA CÔTE À LUCIE

En revenant à Alma par la piste cyclable avant de prendre la Grande ligne, cette côte d’environ 400 mètres longeait, il y a quelques années, une ferme de Wapitis. Comme Lady n’est pas très forte en zoologie, elle prenait ces très douces bêtes pour des animaux féroces qui pouvaient l’attaquer à tout moment. La peur lui faisait monter cette côte à des vitesses impressionnantes. C’est Ti-Red, plusieurs fois témoin, qui a surnommé cette montée « La Côte à Lucie ».


LA CÔTE DU 2 

Située dans le rang 2 entre Lac-à-la-Croix et Métabetchouan. Nous avons beau passer sur le pont à 70 km/h, nous terminons la grimpe à moins de 10 km/h. Le lieu de prédilection de Ti-Red qui nous montre à toutes les fois qu’il est le « King of the Mountain ». Souvent il grimpe en moulinant, les deux bras croisés, pour nous impressionner, et il réussi à tout coup.


AJOUT DE LONG RIFLE

La côte du fantôme
Dans un autre registe et en prévision du ski de fond qui s'en vient, il ne faut pas oublier la côte de la Femme les oreilles à l'air qui se monte dans les tracks... Cette célèbre montée est devenue par la suite la montée du fantôme. C'est la 2 ieme côte après l'intersection de la 3,5 et du 5 km en direction du chalet.

RÉACTION DE LADY AU TEXTE DE LONG RIFLE

... sûrement un message envoyé du quatrième

De lady du deuxième.

AJOUT D'ONCLE YVON

La côte de la 95
Pendant que les plus prestigieux membres du RCC se gèlent les fesses dans les sentiers de ski de fond, eh bien moi je me rends quatre à cinq fois par semaine au Parc Pompano à vélo, sans mes planches. Pour ce faire, je dois franchir la célèbre côte de la 95, un viaduc enjambant l`autoroute américaine. 
Par contre, la plupart du temps j`évite ce fameux dénivelé de 1,500 centimètres en m`y rendant en auto, histoire de ne pas trop souffrir de la chaleur en hiver... 

COMMENTAIRE DE LONG RIFLE

Je ne veux pas vous écoeurer mais conNaissez-vous les côtes de "Col du Corbier, Col du Chatillon, Col de la Colombière, Col des Avaris, Col des saisies, Col du Meraillet, Cormet de Roselend, Col du Petit St-Bernard, Col de l'Iseran, Col de la Madeleine, Col du Mollard, Col de la Croix de fer, l'Alpe d'huez, Col de la Saurenne, Col du Lautaret, Col de l'Izoard, Col de Vars, Col de la Cayolle, Col de Valberg, Col de la Couillole, Col St-Martin, Col du télégrahe, Col du Galibier ? Non ?
Vous auriez venir avec moi et Dr Bone...Salut
Amicalement

Long Rifle 

lundi 8 septembre 2008

J'ai roulé avec l'équipe B

Alma-Métabetchouan, 70km, 32.5 moy, 15C.


par Ti-Red
C'est grâce à la fromagerie Médard de St-Gédéon que j'ai pu rouler aujourd'hui avec l'équipe B formé de old timer sans complexe. Tôt le matin, dans le cadre de mon vrai travail (en dehors du blog), j'ai téléphoné chez Métro Dubé pour faire le point sur le rappel des fromages contaminés. J'ai parlé avec le propriétaire du commerce, monsieur André Dubé, qui m'a accordé une entrevue exclusive diffusée sur les ondes de la radio de Radio-Canada.
-- Merci beaucoup, monsieur Dubé ! dis-je à la fin de l'entrevue.
-- Je vous en prie, monsieur Boivin.
J'ai fermé le micro. On pouvait passer aux choses sérieuses.
-- Comment ça va mon Todore ?
-- Très bien, mon Ti-Red. Vas-tu rouler aujourd'hui ?
-- Je pensais partir à midi. Ils annoncent de la pluie ce soir.
-- J'y vais justement à midi avec Yvon et Roger. On passe te prendre.
À midi pile, j'ai rejoint mes amis de l'équipe B sur la piste cyclable à Riverbend : André Todore Dubé, Roger Fox Filion et Yvon Amerain's uncle Fortin. Habitué de rouler avec les membres de l'équipe A -- plus jeunes, plus beaux, plus fous -- je m'étais préparé à une petite balade tranquille, le sourire en coin, les mains en haut du guidon. Je songeais même à rouler nue tête pour profiter du soleil.
En même temps, j'avais un peu envie de faire un Adidas de moi-même. Depuis quelques semaines, Danik Adidas Côté fait la pluie et le beau temps dans l'équipe A. Il monte le rythme à chaque relais, fait exploser le peloton dans les côtes. Pour une fois, j'avais le goût moi-aussi, comme Adidas, d'être le King du village, le meilleur des pas bons, bref, le Champion des branleux.
Mais avant toute chose, je devais prendre une première décision importante et délicate : quelle roue choisir ? Dans l'équipe A, les gros sont rares, et c'est la chicane à chaque fois pour gagner leur faveur. Là, j'avais l'embarras du choix. Je ne savais plus quel gros choisir. Les trois me tentaient. J'étais comme un enfant dans un magasin de bonbons. J'ai finalement jeté mon dévolu sur Todore, qui est certes moins haut que les deux autres mais nettement plus large (avec des cuisses comme des jambons Mérite de catégorie A).
Les premiers kilomètres se sont déroulés sans histoire. Le rythme était normal, ni trop vite ni trop lent. J'appréciais la compagnie de ces cyclistes expérimentés qui roulent droit et bien égal en toutes circonstances. J'étais presque en train de m'endormir quand, à la sortie du Rang-des-Iles, j'ai perçu un grave danger :
-- Faites attention, les gars !
-- Qu'est-ce qui se passe ?
-- On approche de la fromagerie Médard. On serait peut-être mieux de faire demi-tour ?
-- On va retenir notre souffle, a proposé Fox.
On est passé devant la fromagerie au péril de notre vie en retenant notre respiration. J'ai eu alors une bonne pensée pour Ralph Long Rifle Doyle qui réside à quelques mètres de la fromagerie maudite. D'ailleurs, on est sans nouvelle de lui depuis quelques semaines. Il est peut-être empoisonné. La dernière fois que j'ai mangé du fromage Médard, c'était justement chez lui au mois de juin. J'en avais bouffé pour au moins 70$. Quels bons souvenirs ! Des fromages délectables. Sublimes. Du grand art. Ça vaut le coup d'en mourir, je crois.
On a relâché notre souffle à l'entrée du village de Saint-Gédéon. Je commençais à être bien réchauffé et, histoire d'épater la galerie, j'ai décidé d'appliquer la recette Adidas dès le prochain relais.
Sauf que j'ai été devancé dans mes plans... par nul autre que le diabolique Fox Filion !!!
Fox a traversé tout le village à 38 km/h malgré un gros vent de face. Et le spectacle venait de commencer. Ses deux gros complices, Todor et Uncle, ont maintenu une cadence infernale jusqu'à Métabetchouan, alors que Fox en rajoutait une couche à chaque relais. Aucun doute : l'équipe B est mûre pour fusionner avec la A.
"Bon, c'est l'automne qui commence..." soupirai-je intérieurement en serrant les dent.
À chaque automne, le Fox est au sommet de sa forme -- un sommet qui coïncide avec le déclin de la majorité des cyclistes, ce qui fait encore plus mal. Malgré son âge et son poids, il compense par une force musculaire hors du commun qui fait de lui un rouleur et un sprinter remarquable.
-- T'as combien de kilomètres de roulé cette année ? m'a-t-il demandé.
-- Pas loin de 6,000...
-- Ça parait. On voit que tu as un bon fond.
-- Tu trouves ? Merci.
-- Oui. Tu roules pas fort mais longtemps...
-- Va donc chier, mon gros kaliss !
On faisait une petite pause au bout de la piste cyclable, dans le stationnement du Rigolet. Uncle s'était rendu au chalet pour un pipi. Pendant que je badinais avec Fox et Todore, on a vu Uncle s'engager sur la piste cyclable un peu plus loin et repartir vers Alma. À fond de train.
Il a fallu un bon kilomètre pour rattraper Uncle qui est lui-aussi dans une forme étonnante. Jamais il ne s'est rendu compte qu'on le chassait. De toute évidence, il avait hâte de retourner à la maison où l'attendaient sa Bud et son Cellier des Dauphins. Il exprima une réelle surprise en nous voyant surgir derrière lui.
-- Je croyais que vous étiez partis avant moi, dit-il. J'essayais de vous rattraper.
Fox pointa un doigt vers le miroir accroché au casque de Uncle (photo), un gadget acheté aux États qui permet de voir à l'arrière. En théorie.
-- Ça fait bien ton petit miroir, ironisa Fox avec son calme légendaire. C'est pas beau, mais efficace.
Au retour, Fox n'avait pas désarmé. Il profita du vent de dos pour pousser des pointes à 45 sans jamais faiblir. J'avais besoin de tout mon petit change pour maintenir le rythme. Mais l'heure de la vengeance allait bientôt sonner. Je me promettais de les étourdir dans les courbes très prononcées de la piste cyclable de la Dam-en-Terre. C'est pas pour me vanter mais il faut une certaine dextérité pour tourner à 40 km/h sur une piste aussi étroite...
J'ai franchi les premières courbes à 30-35 km pour tester l'agilité des trois autres qui restaient dans ma roue. Mine de rien, j'ai monté la vitesse jusqu'à 40 avant de m'engager dans le premier virage en épingle. Ils étaient encore là... Alors j'ai continué d'accélérer en me demandant si je n'étais pas en train d'abuser des lois de la gravité quand, justement, ma pédale a touché le sol... Sans exagérer, le vélo a rebondi au moins deux fois sur l'asphalte, à l'horizontale, avant de se redresser comme un râteau.
-- Sacrement... ouais ben... sacrement ...
J'avais beau réfléchir, je ne trouvais pas d'autres mots pour exprimer mes émotions. Heureusement, Uncle Yvon, qui a fait son cours classique, n'est jamais à court de mot. Il a bien résumé la situation :
-- Tu étais très très penché, fit-il remarquer. Presque à l'horizontal. C'était beau, et impressionnant. Mais je ne vois vraiment pas comment tu as pu éviter une chute.
-- Moi non plus, sacrement. Moi non plus.
Je crois que mes pneus n'ont pas aimé l'expérience car, quelques mètres plus loin, une violente explosion a secoué le peloton. Je venais de faire une crevaison. Le pneu a déjanté, et il était fendu sur quatre pouces. Du jamais vu dans ma carrière de cycliste.
Sacrement !

CHANGEMENTS IMPORTANTS DANS L’ÉQUIPE A


Par Fox


Suite à la sortie de Ti-Red cette semaine avec Todore, mon oncle des États et Fox, notre bien aimé président a décidé (enfin) de faire des changements qui s’imposaient depuis un certain moment dans l’équipe A.


Devant les contre-performances des dernières semaines de Mister Clean et de Big Marc, ces derniers sont rétrogradés cavalièrement dans l’équipe B. Ils seront remplacés par mon oncle des États et Fox. Comme l’a si bien dit Ti-Red, il n’avait pas le choix de procéder devant les excellentes performances de ces deux derniers. Un choix déchirant mais juste.


Pour sa part, Todore est en tête de liste pour remplacer le premier à faiblir dans l’équipe A. Comme la fille du président travaille au magasin de Todore, il se peut que celui-ci fasse le saut plus tôt que l’on pense.


Comme le dit l’adage, « On reconnaît un bon danseur à la fin de la soirée et un bon cycliste à la fin de la saison ». Il faut dire que Mister Clean et Big Marc n’ont plus de naphta, l’ayant brûlé au début de l’été. Ils ont quand même beaucoup de mérite (pas beaucoup de talents mais tellement travailleurs) et nous leurs souhaitons de refaire leur force pour nous revenir le plus tôt possible.


Ti-Red, un très grand connaisseur de hockey, a déclaré et je cite « Des pousseux de pucks il y en a trop dans mon équipe, ce qu’il me faut, c’est du talent ».

dimanche 7 septembre 2008

Le mon'oncle des USA nous écrit

par Yvon Mon'oncle Fortin

Cher Ti-Red,
parfois tu exagères un peu, mais cette fois, dans ton texte sur le Sonic de St-Méthode, c'était presque tout vrai.
J'ai fouillé dans mes archives et l'histoire a eu lieu le mardi 19 août 2003. Nous étions trois cyclistes: Bear était le troisième. En ce qui me concerne, c'était le tour du lac le plus rapide de ma vie, et j'en ai fait plusieurs... Résultat : 5 heures 57 minutes 41 secondes, soit une moyenne de 34,1 km/heure, et sur Corima en plus... 23 livres de carbonne !
Je n'ai sûrement pas pris tous mes relais, ou encore, les "problèmes" de Ti-Red n'ont pas nui à ses performances... C'était une première pour moi en bas de 6 heures.

Je dois vous raconter que j'ai vécu moi-aussi une anecdote dans le même Sonic de St-Méthode trois ans plus tard, soit le 19 juillet 2006. J'entreprenais mon tour du lac hebdomadaire, tout seul, en passant par Roberval, et il faisait chaud en tab.... Je me suis arrêté chez Sonic car j'avais besoin d'eau (et j'ai pensé à l'aventure de Ti-Red). Je me suis acheté une bouteille d'eau, servie par une jolie pompiste, sûrement la même (mais ça ne sentait plus...)
Je suis reparti vers Dolbeau, et en arrivant au restaurant Mikes pour mon arrêt hebdomadaire, j'ai constaté que j'avais perdu l'étui qui contenait mon argent et ma carte de crédit. J'ai pensé que je l'avais oublié chez Sonic.
La serveuse du Mikes, une gentille dame, me reconnait. Elle m'annonce que ma Bud et mon Cellier des Dauphins sont sur la glace. Elle me dit aussi que le restaurant ne fait pas de crédit.
Mais finalement, la serveuse m'a fait confiance : j'ai bu et j'ai mangé sur son compte, que j'ai remboursé la semaine suivante...
Je ne suis jamais plus arrêté chez Sonic.

COMMENTAIRE DE LUCKY LUKE

Cher oncle des Etats,
tu sais toute l'admiration et le respect que j'ai pour toi. Jusqu'à ce soir, j'étais également en mesure de témoigner de ta mémoire prodigieuse, complétée par les données informatiques que tu colliges soigneusement.
Je suis dans la pénible obligation de te corriger. Ton tour du Lac ¨one shot ¨ le plus rapide n'est pas celui auquel tu réfères dans ton article d'aujourd'hui. Il a été effectué au mois d'août il y a 2 ans, je crois, en mon humble compagnie et celles de X-large Landry et The Terrible Truchon. Nous avons complété notre tour en 5hrs. 45, à une moyenne de 35.1 km/hr. Je m'en souviens comme si c'était hier, car Même The Terrible était content de notre performance.
Evidemment, les années se suivent mais ne se ressemblent pas toutes, à preuve, notre dernière tentative de septembre dernier, lors de laquelle Louise nous a ramassés tous les deux à Desbiens pour nous ramener à Alma avant que nous nous déguisions en cerf-volants tellement il ventait.
Juste pour te rappeler que c'est tellement agréable d'être ton partenaire de vélo, que les souvenirs de nos sorties sont capables de faire mentir les statistiques.
Amicalement,
Lucky Luke Dionne.


RÉACTION DE UNCLE

Ami Lucky Luke,
Avec tout le respect que je dois à l`un des plus célèbres membres de l`équipe "A" du R.C.C., je te prie de te référer à mes archives plutôt qu`à ma mémoire croulante.
Pointilleux comme je suis, sache que jusqu`au 19-08-03, c`était mon Tour le plus rapide.
C`est vrai que trois ans plus tard ,s oit le 17-08-06, grâce à des routiers plus chevronnés..., nous avons réussi à boucler en 05-47-5pour 35.2 de moy.
Merci quand même Lucky Luke, pour ton intervention pertinente.
Quant à notre tentative du mer.19-09-07, n`en parlons plus, je suis encore en beau calvaire; ce fût ma dernière... Un peu frû, dira-t`on...

Amicalement, Oncle YVON 

samedi 6 septembre 2008

Des nouvelles de Cialis

par Cialis

Bonjour mes bons amis et Lady

Je suis intéressé au magnifique polo que tu nous offres. Je suis large.

Je fais aveuglément confiance à tes goûts vestimentaires mais tu peux quand même consulter Lady ou Mister Clean pour le choix du polo mais pas Ti-Red s.v.p. L'immense talent de celui-ci en plus du sport c'est l'écriture -- quel virtuose -- mais vous êtes tous très colorés et agréable à lire.

Je n'ai pas écrit sur le blog de l'été car je ne croyais pas avoir la légitimité pour le faire mes propos de recrue qui a une blessure d'athlète ou de tapette n'auraient pas eu de signification au yeux d'un groupe de vrais. Le Christ d'été d'Hostie étant fini, ou presque, j'espère guérir Sacrement sinon je deviendrai votre cheerleader ou simplement pharmacien.

Je n’ai fait que 300km cet été incluant une seule randonnée de groupe pour une activité au profit de Opération Enfant Soleil et je suis toujours scrap .

Salut la maudite belle gang et à plus

Votre un peu plus humble estropié Régis
Roger était-tu seul quand tu as vu ton compteur à 38.7 km/h ???

vendredi 5 septembre 2008

LONG RIFLE COMES BACK

Belle-Rivière, Rg Caron, Rang 2

par Long Rifle

J’ai rencontré hier Denis et Roger à la Plaza vers 16h00.  Ils doivent se préparer pour leur éventuelle retraite à passer leur après-midi dans ce lieu de rendez-vous très prisé. 

On se met d’accord.  Si demain il fait beau, ne mouille pas, vente pas trop fort, nous partirons en vélo à 15h00. 

Cet après-midi,  vers 13h30,  Denis m’appelle pour me dire qu’il est sans nouvelle de Roger et qu’il mouille,  qu’il vente et qui fait « frette ».  La sortie est annullée et ca ne sert à rien d’appeler les autres.

  On se donne rendez-vous à Regain en fin de journée. 

En arrivant à St-Gédéon,  j’apercois au-dessus de Roberval, à travers un ciel des plus menacants, un petit trou dans les nuages.  Donc j’installe mon aile arrière, mets mon habit de pluie et annulle Denis. 

Il a mouillé un peu ,  grêlé un peu et venté un peu. 

Je pars  rouler seul ce qui me permet à mon tour à penser à Denis et à la rencontre que j’ai eu avec ma psy cette semaine pour parler de son cas qui est aussi un peu le mien. 

Vous comprendrez que son histoire m’a un peu bouleversé.  En effet, je me suis senti directement concerné par son fantasme du Rigolet. J’ai même pensé que la dame en string c’était peut être moi… J’ai donc abordé le sujet avec ma thérapeute avec moult détails et exemples très concrets le concernant.  Son opinion n’est pas formelle puisqu’elle aurait préféré rencontrer directement Denis.Tout d’abord il faut que vous sachiez que lorsque je pars en voyage avec Denis,  j’amène toujours des boxers flambants neufs .  Également,  lors de nos derniers périples à Cuba,  nous sommes allés à la plage et nous avons vu quelques spécimens qui portaient le vêtement mentionné par Denis. Pourquoi spécimen ?  Parce que celles qui le portaient auraient du s’abstenir. Par ailleurs,  je suis parti en voyage cet été avec son ti-frère que nous appellerons Dr Bone.  Malgré que Denis semblait content pour nous,  il se pourrait que les sentiments mélangés  d’ennui et un peu de jalousie l’ont amené à associer plusieurs choses indépendantes les une des autres,  inventer cette histoire et finalement y croire jusqu’au point de l’écrire sur un blog lu par des milliers d’internautes. 

La bonne nouvelle c’est qu’il peut s’en sortir. Tout d’abord ton prochain voyage avec Francine en Allemagne devrait te faire le plus grand bien. Par la suite, il faudra que nous tous et principalement moi ,  autant que possible,  roulions avec Denis. Ca me dérange pas de prendre sa roue en passant. Et toi Denis, il faut que tu acceptes de rencontrer ma psy . 

Ah oui Patrice,  effectivement Denis lorsqu’il roule en solitaire, adore rouler sur la portion « Rigolet-Pont de St-Gédéon ».  C’est un vrai Dionne,  il est toujours d’accord en autant que ca vienne de lui. 

Salut Denis,  on t’aime

xxx 

RÉPONSE DE LUCKY LUKE AUX SCEPTIQUES

Que M.Clean mette en doute ma rencontre de mercredi dernier, passe toujours .Cette réaction est assimilable à de la déformation professionnelle entremêlée d'un peu de jalousie. Mais que Long Rifle en rajoute en parlant d'invention, là, j'avoue que je suis étonné.Qu'au surplus, il s'en prenne à mes traits de comportement familiaux...je suis ¨flabergasté¨. Rifle d'ordinaire si cartésien avec sa morale de comptable, devenant contestataire incrédule, voir même infidèle !!! T'as changé le grand...et pas pour le mieux...ce doit être quelque chose que t'as pogné dans les Alpes. Pour une fois que je ne t'accompagne pas en voyage, je prend la peine de te confier à mon ti-frère unique et combien attentionné pour autrui, voilà comment tu es reconnaissant: tu sème les germes de la zizanie. La mésinterprétation de la réalité est porteuse de maladie mentale pouvant devenir psychotique. Tu devrais faire attention surtout avec ta nouvelle run pour le mental de vendredi, ton masochisme devient inquiétant.
Ce que ta psychologue n'a pas compris ou voulu comprendre, c'est que ce que j'ai vu n'est pas un fantasme mais la réalité. En partant de travers, elle t'a entraîné dans le monde de la spéculation. Je la soupçonne même de t'avoir elle-même imaginé en string sur ton vélo et d'avoir ainsi sublimé...me mettant sur le dos ses propres désirs. Tu vois, je les connais trop pour les fréquenter, ces gens. C'est pourquoi je refuse de la voir, ça me prendrait trop de temps pour la soigner. Mais toi, tu peux continuer, ça te changeras de Buzz !!!
Rien n'empêche que je suis encore pris d'un fou-rire convulsif en t'imaginant en cuissard-string ! Que ceux qui ne riraient pas  à cette pensée se manifestent et nous en indiquent les raisons.
N'oublie pas ton rendez-vous avec ta psy. de cette semaine.
Je te pardonne tes mauvaises pensées en me disant qu'elles sont moins amusantes que les miennes.
Ton vieux pote, Lucky LUKE.