Le prestigieux Riverbend Cycling Club (RCC) regroupe des gentleman d'Alma qui prennent plaisir à rouler ensemble, le vent de dos, en descendant les côtes. Ce blog a pour but de planifier et de commenter les sorties à vélo. Au-delà de l'anecdote, ces récits sont des leçons de courage et de vertu, mettant en scène des athlètes bedonnants et grisonnants qui embarrassent les routes sans aucune gêne...

lundi 30 juin 2008

Non, je n'ai rien manqué...

par Ti-Red
Cette année, j'ai décidé de ne pas participer à la randonnée Hydro-Québec, même si la majorité de mes amis du prestigieux RCC était inscrit.
À la place, j'ai fait deux sorties en solitaire, vendredi et samedi. Deux maudites belles sorties : je suis monté à Métabetchouan et je suis revenu. La véloroute était déserte. J'ai changé de vitesse une couple de fois. Il n'a presque pas mouillé. J'ai mangé une barre tendre, je crois.
Que vous dire de plus ? Ah oui. J'ai vu un chien près du club de golf. Un petit bâtard, maigre, à poils roux -- comme moi finalement. Il était couché sur le bord de la route et se léchait le cul.
Bref, comme vous voyez, ce n'est pas nécessaire de s'inscrire à la randonnée Hydro-Québec pour avoir du fun.
D'ailleurs, en roulant, je pensais à mes amis du RCC et je ne les enviais pas du tout. Je les imaginais en train de boire une bière sous la tente, après avoir roulé une centaine de kilomètres. Le Sphinx qui rit des clowneries de Big Marc qui cherche à attirer l'attention des filles, toutes belles et disponibles. Long Rifle qui se sert une troisième assiette de shortcake aux fraises . Fox qui partage sa passion du hockey avec le vrai Mario Tremblay. Mister Clean qui s'amuse à raconter les anecdotes de la journée dans la Roue Libre, le journal de la randonnée.
Non, je n'ai rien manqué. J'étais bien mieux tout seul. Sage décision de ma part.
Ils ont peut-être passé trois jours à rire, danser, boire, manger et festoyer. Tant mieux pour eux. Sauf que c'est moi, et pas eux, qui a vu un petit chien roux qui se léchait le cul.
Et ça personne ne pourra me l'enlever.

COMMENTAIRE DE LONG RIFLE

Avoir su ce que tu as vu, j'aurais annulé mon voyage. Mais à bien y penser, contrairement à toi, j'ai l'opportunité d'observer Buzz plusieurs fois par jour en train de faire sa toilette et de contempler son puissant physique.

En plus j'aurais manqué la formidable sortie de 3 jours avec Lady, Mr Clean, The Fox, le sphinx, Big marc et le groupe d'ami(e)s à Marie-Claude, notre membre honoraire Yvon et sa douce, la moitié des élus de la région, le groupe à Odette incluant les conjointes des seuls autres cyclistes de Riverbend, John Bob et ses ami(e)s de l'hopital, tout ceux que j'oublie et surtout les 350 km que je me suis tapé avec mon fils. A ce propos, c'était ta dernière chance de te mesurer à lui dans la côte du cran et de St-Hedwidge.

Non, t'as bien fait, les travaux domestiques ne peuvent attendre et tu aurais pris du retard pour la saison estivale.
Tu devrais apprendre à relaxer un peu...
PS Félicitations à The Fox, Odette et toute l'équipe de bénévoles

TODORE ….TODORE….TODORE !

Par : Fox

Enfin, Todore a un nouveau vélo et pas le moindre. C’est « La Bête Noire » qui a arrangé tout ça. C’est un vélo aux couleurs du champion du monde 2007 et le gagnant de la médaille d’or sur route des derniers Jeux Olympiques, Paolo Bettini. Un magnifique Specialized monté sur Sram Red en édition limitée. Ça valait le coup d’attendre 15 ans.

Le vélo était chez moi avec un gros chou sur le guidon en attendant la visite de notre ami Todore. Quand il l’a aperçu et qu’il a appris que c’était pour lui, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes. Il a pris le vélo dans ses bras en l’embrassant et en le caressant. Toutefois, quand je lui ai mentionné que ce n’était pas un cadeau et que je lui ai dit le montant de la facture, il s’est évanoui. Heureusement que Lady est infirmière, elle l’a couché sur un divan avec des compresses d’eau froide sur le front et Georgiana en a profité pour lui faire la respiration bouche à bouche.

Alors qu’il n’avait plus ses esprits, j’en ai profité pour placer son nouveau vélo dans son véhicule. Trois heures plus tard, quand il a repris conscience, il a cru qu’il venait de faire un cauchemar et il est reparti tout penaud avec Georgiana.

Je n’ai plus de nouvelles de lui depuis ce temps.

vendredi 27 juin 2008

Des nouvelles de l'intérieur

par Ti-Red
Après quelques semaines de silence, et pour répondre aux centaines de lecteurs qui s'inquiètent de ma prostatite, je crois utile de vous informer des derniers développements.
J'ai rencontré l'urologue cette semaine, nul autre que le docteur John Bob, pour un examen de la prostate et de la vessie. L'examen s'est déroulé au bloc opératoire de l'hôpital. Pour tout vous dire, j'étais vêtu d'une jaquette verte, avec des pantoufles et un bonnet de la même couleur, les jambes écartées dans des étriers, et le cul à l'air. Très à l'air.
Le docteur Bob était accompagné d'une infirmière que je connais, une jolie femme pour qui je n'ai plus de secret. En la regardant droit dans les yeux, je lui ai dit :
-- Fais-toi plaisir, ma belle. Remplis-toi les yeux. Gâte-toi un peu !
Évidemment, je n'ai pas dit ça. Je n'avais surtout pas le goût de rigoler. J'étais terrorisé. Le bon docteur Bob m'a enfoncé une caméra dans le zizi. Une caméra, sacrement ! Même les nazis n'ont jamais pensé faire ça.
Le plus incroyable, c'est que ça n'a pas fait mal, grâce à la dextérité de John Bob et à l'efficacité d'un liquide qui m'a gelé le zizi. Une fois la surprise passée, j'ai pu admirer les images de mon paysage intérieur. La caméra a parcouru l'urètre, traversé la prostate, pour terminer son périple dans ma vessie. Des images à couper le souffle !
C'est pas pour me vanter mais j'ai une maudite belle vessie. Des tissus tout rose piqués de mignonnes veinules bleutées. Une forme parfaite. Des urines riches.
De toute évidence, l'infirmière était impressionnée. Même Bob, qui a pourtant l'habitude, se retenait d'applaudir.
D'ailleurs, j'en profite pour dire aux dizaines de filles qui, au cours des trente dernières années, se sont moquées de ma queue de roux... j'en profite pour leur dire que l'important, ce n'est pas la grosseur ni la couleur... l'important, c'est d'être beau à l'intérieur.

jeudi 26 juin 2008

Une randonnée à la vitesse TGV

Par Fox

Pour bien marquer la fête de la St-Jean, je suis parti avec Lady pour une randonnée au fond les pédales. Nous avons pris la Véloroute pour se rendre au Rigolet pour prendre ensuite le rang 2, Caron, Belle-Rivière et retour à la maison par la route 169.

Malgré les barrières sur la véloroute, le vent de face pour se rendre au Rigolet et les côtes du rang 2, nous terminons notre folle sortie avec une incroyable moyenne de 39 km/h.
Attendez un instant... Lady est en train de lire au-dessus de mon épaule.
-- Comment ça ? s'exclame-t-elle. C’est 29 km/h !

Je vous reviens dans quelques semaines, le temps de replacer Lady dans le droit chemin.

mercredi 25 juin 2008

Le reconnaissez-vous ?


Beau bonhomme... La photo est une courtoisie de Pierre Racine, directeur des loisirs à Chicoutimi. Elle a été prise en 1987 à Gaspé, à une époque où il avait les moyens de voyager.
Il tient dans ses mains une manivelle de pédalier, ce qui explique pourquoi il traîne toujours des attaches de plastique (tie rap) lors des sorties à vélo. Fox a pour sa part remarqué qu'il avait vendu son short à Régis Tremblay, le vrai, qui le porte encore.

dimanche 22 juin 2008

Le repos de l'indien

Lac-À-La-Croix et véloroute. 70 km. 32 moy. 20C
groupe : Sphinx, Mister Clean, Big Marc, X large, Ti-Red

par Ti-Red
Le Sphinx m'a téléphoné à 9:15 alors que j'étais encore au lit.
-- On part à 10 heures, dit-il.
-- C'est trop de bonne heure. Je suis pas encore levé.
J'ai perçu un sourire de vengeance dans sa voix :
-- Pas le choix. Ton expert de la météo a dit qu'il faut partir à 10 heures max pour éviter la pluie.
Comme on dit par chez nous, j'ai fait un boutte vite ! Je n'avais pas déjeuner, tous mes cuissards étaient dans la laveuse et j'avais une crevaison à la roue avant. Bref, j'ai mangé une banane, j'ai enfilé un cuissard humide et j'ai gonflé le pneu avant (il dessoufflait lentement...) Mais ce qui m'inquiétait surtout, c'était le fait que j'en étais à ma quatrième sortie de suite...
Mais je sais par expérience qu'on ne peut jamais prévoir, avant le départ, si on aura de bonnes jambes ou non. C'est sur le vélo, et seulement sur le vélo, que l'on peut mesurer sa forme, après avoir roulé quelques kilomètres. Combien de fois m'est-il arrivé d'avoir le souffle court et les jambes lourdes, alors que je me sentais en pleine forme après avoir bien dormi et bien mangé ?
Et le contraire est tout aussi vrai parce que, finalement, j'ai eu de bonnes jambes durant cette quatrième sortie, contre toute logique, sans aucune raison.
En fait, la seule raison que je peux voir, c'est la douzaine de beignes au miel de chez Lessage que j'enfile chaque jour depuis jeudi. Je ne suis pas superstitieux mais, par mesure de prévention, je crois plus sage de continuer d'enfiler les beignes aussi longtemps que je serai performant. Il faut dire aussi que, ces temps-ci, en plus des beignes, je mange des Ti-Coq, des Jos Louis et du Nutella en quantité industrielle. Encore là, pourquoi changer une recette gagnante ?
Je peux me tromper mais j'ai l'impression que Gros Castor Bandé se bourre la face de cochonneries lui-aussi car il pète le feu depuis deux jours. Encore aujourd'hui, il a épaté la galerie avec des numéros de pure puissance dont lui-seul a le secret.
Le premier numéro a eu lieu dans le rang 2, après le village de Lac-À-La-Croix. Le Sphinx s'était permis un relais bien senti dans le faux plat à l'entrée du village. Il a cédé sa place à Big Marc qui, contrairement à son habitude, a décidé de rouler mollo. Il a traversé Cross-Lake à 20 km/heure en moulinant sur son petit plateau. À l'arrière du groupe, je me suis permis de faire une remarque au Sphinx.
-- Ouais, Big Marc a l'air fatigué.
-- On dirait ça, oui.
-- Dans son cas, c'est Le Repos de l'indien.
La remarque a fait rigoler Mister Clean qui l'a répété à X-Large... et Big Marc l'a entendu. Il ne faut jamais réveiller l'indien qui dort...
Comme si une mouche l'avait piqué, il s'est dressé sur son vélo pour faire grimper le compteur à 45 km/h durant au moins trois kilomètres et, après quelques minutes de repos, il a mené une autre attaque dans la côte du rang 2 où, heureusement, les lois de la gravité ont fini par le calmer.
La situation est ensuite revenue à la normale. Le peloton a retrouvé un rythme régulier jusqu'à Saint-Gédéon où il a fallu ralentir à cause des festivités de la Saint-Jean. Je sais, la fête est dans deux jours, mais les rednecks du village ont déjà commencé à fêter. Paternaliste, le Sphinx a pris les choses en main. Il a réduit la vitesse du groupe pour éviter un accident, ce qui a inspiré une blague à X-Large :
-- J'espère que le Sphinx ne pense pas qu'il a fait son relais. À cette vitesse-là, ça compte pas.
-- Très mauvaise stratégie de Sphinx, ajoutai-je. Il est en train de faire reposer l'indien.
Comme un réflexe de Pavlov, le mot repos déclenche une accélération automatique chez le gros castor qui a l'oreille fine. Il est reparti comme une flèche pour faire son deuxième numéro ! Sans ralentir, il s'est mis à rouler à 45 km/h au milieu du village en zigzaguant à travers les autos et en montrant le poing aux rednecks et aux fêtards.
À bout de force, plus personne n'osait prononcé le mot repos même à voix basse. À la fin du parcours, en arrivant au quartier Saint-George, j'ai tourné seul sur la piste cyclable en direction de Riverbend alors que le reste du groupe poursuivait tout droit sur le pont. Avant de tourner, j'ai crié "Ok, repos mon gros" et je suis sûr que Big Marc a dû leur en faire baver jusqu'à la Friperie.
J'ai fini ma randonnée lentement le long de la Petite Décharge en me demandant par quoi j'allais commencer en arrivant : des Ti-Coq ou un Jos Louis ?

Un vrai mâle


Notre cher X-Large, qui a un certain goût pour la démesure (maison, maillots, Honda Element), vient de trouver un sac de selle à la mesure de ses ambitions. Fin et subtil observateur de la nature humaine, Big Marc a tout de suite trouvé à quoi ressemblait cette grosse galoche noire et rouge : un cul de babouin ! Effectivement, la ressemblance est frappante. Et pour avoir l'air encore plus mâle, X-Large devrait enfouir cette galoche dans son cuissard. L'effet est garanti.

COMMENTAIRE DE LUCKY LUKE

Juste pour le cas ou X-Large décidait du suivre le conseil qui lui a été administré d'enfouir sa sacoche de selle en forme de vessie de cochon dans son cuissard afin d'avoir l'air plus viril.... observe bien de quel côté du cuissard tu l'insère, mon X-Large, sinon c'en est fait à jamais de ton apparence de virilité...
ton ami intentionné.

samedi 21 juin 2008

Le guide indien

Larouche-Lac Vert. 70 km. 33.5 moy. 20C
par Ti-Red

Le temps était encore incertain -- la pluie toujours menaçante -- mais le fond de l'air était confortable. Un beau 20 degrés avec un taux élevé d'humidité.
Debout dans le stationnement de la Friperie, j'ai vu arriver Big Marc de l'autre côté de la rue, vêtu d'un gros coupe-vent. Il n'a pourtant pas l'habitude d'être frileux...
-- Où tu vas mon gros criss de cave avec ta veste d'hiver ?
J'étais bien fier de ma remarque virile et je riais tout seul. Mais je n'ai pas ri longtemps. Car ce n'était pas Big Marc. Je m'étais trompé de cycliste. Oups !
L'homme est passé tout droit en me montrant le doigt. Désolé. Au fond, ce n'est pas vraiment de ma faute. Avec le casque et les lunettes, tous les cyclistes se ressemblent.
Pourtant, Big Marc est unique. Il ne ressemble à personne d'autre. Sa détermination et sa force brute m'étonnent à chaque fois. Il est intense comme le dit si bien Mister Clean. Sans parler de ses talents de météorologue qu'il a l'occasion d'étaler à temps plein par les temps qui courent.
-- On pourrait faire le tour du Lac Vert, proposa le Sphinx alors qu'on roulait sur Du Pont. Et pour éviter la pluie, on serait mieux de passer par Larouche.
-- Minute, mon ami, dis-je. C'est pas toi l'expert de la météo. Qu'est-ce que t'en penses, mon cher Big Marc ?
Un peu vexé, le Sphinx a esquissé un mince sourire en marmonnant :
-- C'est rendu qu'il se prend pour un indien, le gros.
Indien ou pas, le gros ne s'est pas trompé. Il nous a guidé à travers des rideaux de pluie qui ruisselaient à l'horizon, de chaque côté de la route. Je dois cependant admettre que j'ai douté de ses talents -- que dis-je, de ses pouvoirs -- à un moment donné. Passé la côte de Larouche, un peu avant le dépanneur, le ciel est devenu tellement noir que j'ai même enlevé mes lunettes de soleil pour voir la route :
-- Mon cher Big Marc, je veux pas te stresser avec ça, mais tu as promis qu'il mouillerait pas. Si jamais il pleut, on te fourre une volée, mon tabarnak !
-- Inquiète-toi pas, a-t-il répondu en scrutant le ciel de son regard perçant. C'est fini la pluie. Ces nuages-là, c'est pas pour nous-autres. Arrête de vivre dans le passé, mon Ti-Red. L'avenir est tout bleu pour nous.
Il ne s'est pas trompé. Pas une goutte de pluie. Notre ami Big Marc, qu'on appelle aussi Gros castor bandé (son nom indien) a vraiment un don. Je ne veux plus jamais sortir sans lui.
Et pour tout dire, j'ai adoré ma randonnée, comme à chaque fois que je roule avec Big, Sphinx et Mister Clean. À force de rouler ensemble, il s'est développé une harmonie et une complicité aussi forte que celle qui unit Long Rifle et Lucky Luke, Fox et Lady, ou encore Todore et The trailer.
Sphinx a raison : vaux mieux deux heures de plaisir que deux secondes d'orgasme.

COMMENTAIRE D'UN ADMIRATEUR ANONYME


Moi, je dois vous dire que j'ai mieux fox que Ti-Red.

Je lis régulièrement le blog, et je suis en admiration devant les textes de Fox. Une minorité, dont Lady, trouve que Ti-Red est super bon, qu'il est drôle et intéressant. Je ne suis pas d’accord. Pour ma part, Fox est de loin le meilleur. Intelligent, fine plume, humoristique dans ses propos, respectueux des autres, il est humain, humble et aimable.

Serait-ce possible, pour rendre votre blog plus populaire, que ce soit seulement Fox qui puisse écrire ?
Je ne connais pas personnellement Fox, mais stie qui l’a !

P.S. Sur sa photo, il est pas mal beau.

COMMENTAIRE DE FOX

Cher Ti-Red.
Ça commence à être de la répétition tes sorties sous les nuages et les prédictions de Big-Mac. Une page complète sur le sujet c'est un peu trop.
Pour qui Guy Maguire, de Veloptimum, va nous prendre ?
Il va s'en vouloir d'avoir inciter ses lecteurs à visiter notre blogue.
On va perdre nos 36 visiteurs si tu continues à être plate comme ça.
Ce n'est pas parce que j'ai des "milliers" de fans que tu dois te laisser abattre. Tu as du potentiel, il s'agit de le développer.
Sincèrement.
Ton ami, Fox.


vendredi 20 juin 2008

jeudi 19 juin 2008

Une run pour le mental

par Long Rifle


Il n'arrête pas de mouiller depuis quatre jours. Beau temps pour la rhubarbe et le sexe comme le suggère Sphinx. Le problème, c'est que ma rhubarbe n'est pas encore prête et j'ai personne pour jouer aux fesses. Ça fait que le moral y goûte et mon mauvais caractère refait surface. En arrivant chez moi après le travail, j'ai mordu mon chien, Buzz .
En principe, ce serait une semaine idéale pour ralentir le rythme. J'ai lu les symptômes du sur-entrainement et j'avoue que je m'y suis un peu reconnu. Mais je suis incapable de sauter des tours. Malgré le temps maussade de la semaine, j'ai réussi à sortir entre deux orages.
Mais là, il mouille, pis fort à part ça. Buzz me regarde de travers. C'est le temps idéal pour faire une run pour le mental. Le vélo, comme plusieurs sports, demande du cardio, des muscles et du mental. La plupart des cyclistes s'exerce sur les deux premiers aspects mais rarement sur le mental. Pour se faire, idéalement, il faut trois conditions : de la pluie, du vent et du froid. Pour le froid, s'il fait 14 degrés comme aujourd'hui, il s'agit d'enlever des couches.
L'idée c'est de se donner de la marde. Des conditions extérieures exécrables, un parcours pas facile et tout faire en son possible pour se rendre la vie difficile. Exemple : rouler sur le long de la route régionale pour se faire poivrer par les camions lourds, mettre les gros braquets dans les côtes, agresser les chiens pour qu'ils vous prennent en chasse. Plus c'est dur, plus c'est payant. J'avoue c'est un peu de l'auto-flagellation, c'est souffrir pour gagner son ciel.
Ça fait que je suis parti à la pluie battante. Le pire c'est de se saucer, après on s'habitue
. Après le rang Belle-rivière, la pluie a diminué un peu, j'étais déçu. Sauf qu'elle est repartie de plus belle dans le rang Ste-Anne, abondante et drue, pour ne jamais relâcher par la suite, quel bonheur. Mes pieds étaient détrempés, mon cuissard traversé et mes mains frigorifiées. A chaque fois qu'un camion de copeaux me dépassait sur la 169 et m'aspergeait, je criais mon bonheur. Quelle belle sortie !
Je vous écris cette chronique du 4ieme étage de l'hôtel-Dieu-d'Alma. Mon médecin et le psychiatre semblent confiants que je puisse sortir demain matin si je répond bien aux médicaments et les ambulanciers m'ont promis de nettoyer mon vélo.

PS Excuses-moi Buzz.

COMMENTAIRE DE LUCKY LUCKE

Continue ton nouveau type de sorties mentales, mon grand ¨tarlà¨...tu pourras poursuivre ton sur-entrainement au 4ième. jusqu'au mois d'août ! T'es tu interrogé sur les raisons pour lesquelles il t'arrive de rouler seul? Profite de ton séjour pour en parler à un ¨peute¨.
Si tu sors bientôt, soigne buzz différemment, car tu pourrais te retrouver dans un autre type d'édifice public à aires de circulation restreinte, où on pourrait cependant aller te visiter....pour t'apporter des oranges !
Ton affectionné Lucky Luke.

COMMENTAIRE DE FOX

C’est vraiment désolant et gênant pour tous les cyclistes de lire le dernier message de Long Rifle, et de savoir qu’il a été vu par des centaines de personnes.
Comment voulez-vous obtenir le respect de la population après la sortie de Long Rifle sous un déluge dans la circulation automobile. À son âge ! Misère de misère. J’espère que ses prétendantes ne lisent pas le blogue ou qu’elles ne l’on pas aperçu car il va rester « alone » très longtemps.
Selon mes dernières informations, Long Rifle porte encore la camisole de force et il fait des crises aussitôt qu’il voit tomber de la pluie. Cependant, les médecins prévoient le libérer pour la Randonnée Hydro-Québec, soit pendant les trois jours ensoleillés de l’été, et il sera interné à nouveau par la suite.
À tous les membres du RCC qui participeront à la Randonnée Hydro-Québec, promettez-moi de prendre bien soin de notre grand malade car il en a grandement besoin.
Je t’en prie, Long Rifle, quand il pleut aussi fort, relaxes en lisant le dernier bouquin de Ti-Red, « J’adore la pluie en titi » version française de « Dancing in the rain».

Un village de rednecks

Un édito de Ti-Red en colère

Je n'avais pas roulé depuis samedi, ce qui fait que j'étais un peu rouillé. On a beau dire que faire du vélo ne s'oublie pas, il n'en demeure pas moins que certaines habilités s'émoussent rapidement. Je m'en suis rendu compte en traversant l'étroite passerelle de fer sur le déversoir numéro 7. J'avais lâché mon guidon pour boire un peu d'eau et me gratter le dos avec mon antenne de cellulaire et, dans la courbe à la sortie du barrage, j'ai répandu quelques gouttes sur mon maillot. Heureusement, personne ne m'a vu...
Il faut dire aussi que ce sont les seules gouttes d'eau que j'ai reçues sur le dos alors qu'il pleuvait tout autour de moi. J'ai réussi l'exploit de rouler 60 kilomètre au sec en restant sur l'ile d'Alma, le seul endroit au Québec où il ne pleuvait pas. À mi-parcours, j'ai d'ailleurs reçu un coup de fil de notre mon'oncle des États, Yvon Fortin, qui a été pris dans un orage électrique à Saint-Gédéon. Il était tellement trempé qu'il a téléphoné à sa blonde pour qu'elle vienne le secourir.
Rouler sous l'orage, c'est déjà un calvaire, mais à Saint-Gédéon c'est dix fois pire. Il a dû se faire klaxonner des millions de fois. C'est comme une espèce de tradition dans le village. Même à 7 heures, en plein soleil, le dimanche matin, on se fait agresser et engueuler par les rednecks locaux (photo) qui sont particulièrement nombreux. J'ai l'impression que les motards du défunt club Les missiles, qui avait son quartier général à Saint-Gédéon, ont pondu beaucoup de petits missiles dans le coin...
C'est encore pire quand on roule seul. En peloton, on est beaucoup plus respecté. Je l'ai vécu encore samedi dernier, vers 18 heures, en revenant de Mashteuiatsh. Épuisé par le vent de face, j'ai décidé d'emprunter la Route du lac pour sauver dix kilomètres. C'est important de préciser que je roulais sur la ligne blanche, et quand je dis la ligne blanche, c'est la ligne blanche (pour un funambule, c'est une seconde nature). Je me suis fait frôler et klaxonner en sauvage au moins une dizaine de fois par des osties de Civic et autres faux-bolide-à-marde pilotées par des calotte-à-l'envers.
À la limite, je peux tolérer le coup de klaxon gêné d'un chauffeur du dimanche qui anticipe des dangers et qui veut nous prévenir. Mais je suis devenu allergique aux rednecks à calotte qui vont choisir sans hésiter d'écraser un cycliste plutôt que de ralentir cinq secondes pour le contourner.
Dans le cas de Saint-Gédéon, il faudrait que le maire ou le curé convoque une assemblée publique pour leur expliquer que la véloroute traverse le village ! Il pourrait leur expliquer aussi que les cyclistes, même s'ils sont parfois délinquants, sont surtout très vulnérables.
Évidemment, le cas de Saint-Gédéon n'est pas unique. J'ai même l'impression que de plus en plus d'automobilistes, et pas seulement les rednecks, sont intolérants envers les cyclistes. J'y vois entre autre un effet pervers des pistes cyclables. Les automobilistes perdent l'habitude de partager la route avec des vélos, et c'est encore plus vrai pour les jeunes.
Pourtant, avant l'aménagement de la véloroute, il était normal de rouler sur la Route du Lac, par exemple, pour se rendre à Saint-Gédéon. Parfois on s'y rendait en peloton de 40 -- avec le vent de côté, on prenait les deux voies -- et c'était rare qu'on nous klaxonnait. Et quand ça se produisait, la réaction du peloton était plus radicale.
On était plus jeune, plus fou...
On m'a raconté que, une fois, dans le rang St-Isodore, à Héberville, le peloton s'était fait écoeurer par une Camaro (l'ancêtre des Civic) qui a dû s'immobiliser un kilomètre plus loin, à cause de travaux routiers. Tous les cyclistes ont entouré la Camaro et les trois jeunes à l'intérieur n'en menaient pas large. Pendant qu'un cycliste vargeait à coups de pied dans le char, un autre a dégonflé les quatre pneus du véhicule qui est resté coincé-là... pendant que le peloton prenait le large.
C'était le bon temps...

COMMENTAIRE DE LUCKY LUKE

Mon cher ti-Red,
bien avant que je sois cycliste, alors que j'étais encore un adepte de la course à pieds, j'ai eu mailles à partir avec les rednecks.. ils me collaient le long de la chaussée en me demandant: aye le tapette, ousque tu vas avec tes chouclackes ?
Comme tu devines, avec mon caractère pacifique (et surtout dû au fait que je courrais seul) je les envoyais chier dans ma tête !!!!!
Quelques années plus tard, j'étais de passage au palais de justice d'Alma, je ne peux vraiment pas te dire à quelle occasion, et le procureur de la couronne local se payait la traite à contre-interroger un taupin redneck qui avait collé un groupe de cyclistes dont faisaient partie l'anglophone Phillip Mimeault et le mon'onc des États Yvon Fortin. J'assistai avec un plaisir difficile à contenir au prononcé du verdict de culpabilité du juge et au sermon qu'il servit au redneck-accusé. Il faut dire que le mon'onc des Etats avait témoigné de façon fort convaincante.
C'est alors que je me suis interrogé très sérieusement sur l'opportunité de troquer mes chouclackes pour un p'tit maudit kit de cycliste.
J'ai été initié dans ce beau sport par un ancien professionnel de mes amis, un certain Sphinx... et j'ai eu la chance d'être motivé par un futur écrivain célèbre d'Alma, qui ne payait vraiment pas de mine, avec ses cheveux rouges tout couettés et sa curieuse manie de faire du vélo habillé en arbre de Noël , en portant des bas d'habits dans ses souliers de vélo.
Comme tu vois, je n'ai pas été gâté pour mes débuts.
Toutefois, j'ai découvert ce qu'est la solidarité au contact d'une force brute, voir animale, en la personne de Big Mark.
La première fois qu'un redneck nous a collés, j'ai été le plus surpris du monde de constater que Big partait après lui, accompagné d'un vocabulaire eucharistique impressionnant, et qu'il est venu à deux doigts de le rattraper. À son retour dans le peloton, il me déclara:¨ Le jour où je vais en pogner un tabarnak, tu peux même pas t'imaginer pis lui non plus pis moi-même non plus, comment il va payer pour tous les autres.......
Ce philosophe m'a impressionné... comme l'avait fait Sergio Leone quelques années auparavant.
La même année, nous roulons au Vermont. C'était ma première expérience de la sorte au pays qui avait fabriqué les rednecks. Je descendais la côte de la montagne de Stowe avec le même philosophe qui était rapidement devenu mon ami. Une automobile nous colle sur le bord du ravin... Cette fois-là, Big Mark part de nouveau après, mais avec des conditions descendantes favorables, et il la rattrape avant la fin de la côte. Constatant qu'il s'agissait d'une jolie petite Vermontoise avec ses deux petits enfants... il réussit à écluser l'immondice d'obscénités qu'il s'apprêtait à lui asséner... il se laisse descendre jusqu'à moi et me dit un peu penaud: Je savais pas comment l'engueuler en anglais, la c......de t........de St-Cr..........
Morale: pour contrer les rednecks :
--On ne roule pas seul
--On s'assure de la présence d'un collègue capable de partir après eux le cas échéant
--Si on en a un par bonheur dans le peloton, on s'assure qu'il sera de nature à finir la job

mercredi 18 juin 2008

Membres honoraires

Par Fox
Nous avons accepté trois membres honoraires dans le RCC : Yvon Miroir Fortin, Robert Maire de Riverbend Côté et Martyn La Bête Noire Ouellet. Précisons tout de suite que vous ne verrez pas souvent ces cyclistes évoluer avec les membres officiels du club pour différentes raisons. Miroir aime rouler seul en se rendant manger un hot-dog Chez Aline à Desbiens, ce qui n'est pas la tasse de thé de la majorité d'entre-nous. Pour sa part, Le Maire passe beaucoup d'heures à ramasser les papiers qui trainent en ville, ce qui lui laisse peu de temps pour rouler. Quand à la Bête Noire, il a trop de vélos et le temps qu'il prend à choisir sa monture il est l'heure de se coucher. Or, l'adhésion de ces trois poissons nous rapporte un beau 300$, ce qui nous permettra de commander des t-shirt à l'effigie du RCC.
S'tie que je l'ai !

L'effet veloptimum

Comme vous pouvez le constater, la publication d'un billet sur le site internet Veloptimum.net a eu un effet immédiat sur la fréquentation du blog qui a triplé durant cette journée. Le nombre de visiteurs a atteint 56, un record. Pour maintenir l'intérêt de ces étrangers, il nous faudrait un peu plus d'actions et de spectaculaire. Un bon accident ou même une petite chute donne toujours de bons résultats. Allez, forcez-vous un peu...

Pourquoi pas sous la pluie !

par Claude Sphinx Asselin

Je parlais aujourd’hui à des cyclistes célèbres et chevronnés tels que Patrice ( Clean), Richard Lavoie (Breloque), Daniel Fortin (DF ou Fusion pour les intimes) et bien sûr Todore the trailer. Nous étions à la Bras-serie comme dirait Lemieux dans ses mots de légiste, et on faisait la conversation sur la température maussade. Tous étaient meurtris par leur entretien ménager et se plaignaient de ne pouvoir rien faire durant cette température.
Félix Jean, pour ceux qui ont eu le bonheur de le connaître (le père de Johane, jadis à Lucien Morais) disait, avec son air philosophique : c’est un beau temps pour une seule chose, la rhubarbe. Il voulait dire le sexe et il avait raison. Mais voyez-vous, la différence entre quelques secondes de jouissance et deux heures de plaisirs, c’est une bonne randonnée à 30 degré pas de vent.
Mais par ce temps, c'est impossible.
Il faut donc trouver plaisir à rouler sous la pluie. Pour ce faire, il faudrait adapter le vélo pour éviter les éclaboussures, donc le munir de parapluies (photo). Mais qui peut m’aider dans le club ? Qui s'y connaît en mécanique ? Mon ami Denis Lucky Luke ne sait pas encore comment nettoyer son vélo sans enlever la peinture. Big Marc est vaillant mais il vient d’Hébertville comme Cialis : bon cœur mais la mécanique se traduit par pioche. Pour Riffle, si encore c’était en bois. Qui d’autres ? Todore a toujours le même vieux vélo en fer car il ne sait pas s'il pourrait s’adapter à la nouvelle technologie. Avec X-large tout serait démesuré comme ses maillots et sa maison. Avec Bear, tout serait à toute épreuve mais massif. Fox ne sait pas encore comment changer une crevaison, Lady ne veut pas abîmer ses ongles, et Ti-Red va refuser de salir son vélo. Il reste Mr Clean, mais je crois qu’il n'a pas l’hérédité de son père.
C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas m’investir dans ce projet. Mais si le temps ne change pas, j’irai rouler sous la pluie. Oui, ceux qui veulent tenter l’expérience sont les bienvenue.

COMMENTAIRE DE TI-RED

Après quatre jours sans vélo, je suis prêt à rouler sous la pluie moi-aussi. Fox m'a invité à l'accompagner chez Regain mais, à tout bien considérer, je préfère encore me faire mouiller. Ça va me rappeler ma jeunesse quand je courrais avec Todore the trailer. C'est pas une petite averse ni même des pluies acides qui pouvait nous arrêter ! Je me souviens d'avoir chuté sous la pluie dans un critérium à Roberval. Mon vélo était scrap et j'ai raté les Jeux du Québec à cause d'une fracture. Que de beaux souvenirs ! C'était le bon temps. On savait s'amuser dans ce temps-là.
On se voit ce soir avec nos vestes de pluie.

mardi 17 juin 2008

La loi de Todore

par Ti-Red

Après quatre jours de pluie, j'ai tellement hâte de faire du vélo que j'en rêve la nuit. Ce matin, quand je me suis réveillé, j'avais encore le sourire aux lèvres. Ma blonde m'a demandé pourquoi je souriais comme un idiot :
-- Parce que j'ai fait un maudit beau rêve : je roulais dans le trailer avec les coureurs du Tour de France. Et je
les ai clanchés au sprint !
-- Quel trailer ?
-- Laisse-faire, tu peux pas comprendre.

Rouler dans le trailer, c'est le nirvana, le paradis.
Une drogue dure. On reste en queue de peloton, bien au chaud, blotti entre deux roues, protégé du vent de tous les côtés. Les fous qui se font mourir en avant ont beau tirer fort, c'est la facilité et la tranquillité dans le trailer. On est comme en état d'apesanteur.
Le terme trailer a été inventé, je crois, par Roger Fox Filion (en tout cas, c'est de lui que j'ai entendu l'expression en premier). Mais je sais que la pratique a été popularisée par André Todore Dubé à l'époque où il débutait la saison plus tard que les autres. Il n'avait pas la forme pour prendre des relais, mais il pouvait suivre le gro
upe en restant en queue de peloton où il se faisait tout petit (manière de parler). Après quelques jours dans le trailer, il se laissait remonter lentement en tête du peloton pour prendre ses premiers petits relais, qui s'allongeaient à mesure que la forme s'améliorait.
Il ne faut pas croire cependant que rouler dans le trailer est une sinécure. Com
me pour tout ce qui est précieux, les requins sont nombreux. C'est souvent une guerre permanente pour protéger sa place. Il faut constamment jouer du coude pour rester le dernier, pour éviter d'être happé par la file. Et plus le rythme est élevé et les conditions difficiles, plus ça brasse à l'arrière du peloton. Même si ce n'est pas très héroïque, j'ai souvent vu des cyclistes s'engueuler pour être les derniers. C'est une question de survie : le trailer est la dernière bouée avant d'être largué. Et à ce petit jeu, notre Todore était un maître. Il fallait se lever tôt pour lui voler sa place. Je n'ai pas de preuve mais je le soupçonne d'avoir déjà mordu des cyclistes qui ont trop insisté...
D'ailleurs, Todore Dubé, un peu malgré lui, est à l'origine d'une loi non-écrite qui évite bien des conflits au sein du prestigieux Riverbend Cycling Club. D'abord, il faut savoir que notre Todore, même s'il défendait jalousement sa place dans le trailer, se faisait cependant un devoir de laisser filer le peloton quand il était largué. Non sans émotion, je le revois encore, le visage triste, agiter sa belle grosse main... pour saluer le peloton qui s'éloignait sans lui..

D'où la fameuse loi de Todore qui devrait régir le fonctionnement de tous les clubs cyclo-sportifs qui se respectent : les cyclistes ne sont jamais obligés de prendre des relais, mais ils doivent être assez en forme pour rester dans le trailer.

Cependant, la loi ne précise pas s'il est obligatoire de faire des bye-bye au peloton avec la main une fois largué. C'est comme vous voulez...

dimanche 15 juin 2008

Pendant qu'il pleut à Alma...

par Big-Marc


Montréal, Vieux port, le 13 juin 2008

En ce chaud (29 degré c.) et ensoleillé vendredi soir je débarque chez ma copine pour le w-end. L'accueil ce passe de commentaires puisque c'est personnel... désolé pour ma gang de jaloux!!!
Le lendemain matin... maux de tête... trop bu !!! Il n'y a que le vélo pour rétablir l'équilibre. À 7.30h , incapable de voir le ciel dans son ensemble à cause des gros immeubles du centre-ville et le vent venant de partout qui sens la marde , j'écoute Météo-média. Aujourd'hui 30 degré c. , nuageux ,vent calme... en résumé le paradis pour rouler.
Allez Jim (Marie-Claude) , en selle, nos chevaux sont plus rapide que ceux des indiens et il fait beau jusqu'à Dolbeau!!!
Oups!!! il ne fait pas beau à Dolbeau , ni à Alma, parole de Météo-média. Ni samedi, ni dimanche. Donc je vais rouler pour mes amis (e) du RCC pendant qu'ils feront les commissions du samedi , la peinture de la clôture ou le ménage.
Alors nous roulons le long du canal Lachine qui est presque désert sauf quelques joggeurs (euses). Direction Parc René-Levesque qui est à 20km sur le plat. Jim (Marie-Claude) roule en avant de moi comme je l'ai rarement vu. Moi j'ai mal à la tête et j'ai le goût de faire ma part pour polluer davantage le canal. Après 10km , me re-voilà, l'air du fleuve a des vertus que je ne connaissais pas. Arrivée au PRL , petit pipi dans le fleuve, nous continuons notre route dans l'arrondissement de la Chine (eux il l'écrive Lachine!!) qui ne ressemble pas la Chine de la tv. Aucune trace de la grande muraille, pas de chinois et de chinoises, pas de statue de MAO. Un peu deçu !!!
Par contre il y avait une compétition de bateau dragon qui était aussi plate que nos chaloupes à rame.
À 30km demi tour... je vous dis qu'elle est longue cette Île de Mtrl. Rien à voir avec l'île Ronde , Beamer, Verte ,etc.... Alors demi-tour ,direction circuit Gilles Villeneuve. J'en bave déjà!!! J vais faire du vélo sur un circuit de formule 1 d'un membre de ma famille.
Alors un premier tour à mi-train question de me familiariser avec les chicanes et le virage en épingle. En piste quelques cyclistes qui m'apparaissent comme une menace. Ils me disent bonjour en me dépassant ... je sais que c'est un piège!!! J'en ai vu d'autres!!! Deuxième tour , je prend en chasse un vélo au loin. J'accélère en prenant bien soin de vérifier si les drapeaux jaunes sont abaissés. Ça roule
Comme sur un prélart à 30 $ la verge carré. Mon compteur capote ,40,45,50km. Après avoir servi une leçon à quelques Montréalais , Lachinois et Lasallois qui ne roulent que sur le planche entre la Chine et la Salle , je quitte le circuit sans attendre le drapeau à damier afin de préserver leur moral. Ils se souviendront longtemps du mailot du RCC , je vous le jure!!!
Donc je quitte par l'île Ste -Hélène comme quand je reviens à la maison par l'île Ste-Anne. De l'eau un pont . Finalement Alma c'est comme Montréal sauf qu'on a pas fini de construire...
Le samedi se termine par un magasinage sur le plateau et une bouffe sur le site du Vieux Port.
Dimanche matin,... encore trop bu mais au moins il fait beau et chaud . Pas à Alma parole de Météo-média.
Direction Acton-vale afin de participer , avec Jim et ces amis, au Défi Métropolitain organisé par Vélo-Québec. En passant, Long Rifle ... j'ai une fille à te présenter à la randonnée H-Q..
Pour $40.00 , vous avez droit de faire 100km de vélo avec un lunch,une voiture dépanneuse et une voiture balai. Étant membre du RCC, la voiture balai et dépanneuse sont inutile tant qu'au lunch ... je vais ça avant le diner ,100km. 1000 cyclistes au r-v!! Le parcours est tout à fait plat, parfait pour les Lachinois et les Lasallois. Étant membre du CA de Liberté vélo, notre randonnée bateau-vélo à $69.95 , c'est donner de son vivant!!! Nous irons au paradis cher collègue.

De retour au bercail dimanche, 18h.

COMMENTAIRE DE LONG RIGLE

Salut Big Marc
Très content que tu trouves le temps de penser à moi dans tes escapades romantiques. Je te comprends de vouloir me trouver une copine à Mtl, au prix où l'essence est rendu, j'imagine que tu cherches à faire du covoiturage. La compétition sera forte à la randonnée HQ et j'ai déjà avisé Roger que la sélection devrait s'effectuer dans la côte du cran.
En passant ton texte était excellent.

Ti-Red le funambule

Par : Fox

Vendredi dernier, je roulais seul sur la piste cyclable entre St-Gédéon et Métabetchouan à une vitesse de croisière normale, soit environ 50 km/h, tout en admirant le paysage. C’était ma journée de repos actif.

Soudain, qui me sort de mes pensées en arrivant près du Rigolet ? Ti-Red qui roulait en sens inverse à vitesse réduite. Je le salue et je me rends au village avant de revenir sur mes pas pour le reprendre un peu plus loin. Il m’apprend qu’il venait de faire des intervalles et qu’il avait mal aux jambes. Je fais semblant de le croire, mais avec mon expérience, je sais reconnaître une défaite. Toutefois, il a le mérite d’être original car comme bien d’autres, il n’a pas dit « Mon dîner passe pas », « Ça fait une semaine que je n’ai pas roulé », « J’ai roulé fort hier avec la gang », « J’ai fêté fort hier soir », « Ma roue frotte », « Ça fait trois jours que je dors pas », « Je vais consulter mon médecin car je file pas », « J’ai pas mangé depuis hier et je suis en fringale », « J’ai encore une maudite crampe » ou, « Ça fait un mois que je travaille fort et je suis épuisé ».

Mais Ti-Red n’est jamais à court d’idées pour nous épater. Il me sort tous ses trucs de funambule sur deux roues, passant les barrières les deux mains dans le dos, pédalant avec une seule jambe et l’autre allongée sur le guidon, enlevant et remettant son maillot en prenant les courbes de la piste de Dam-en-Terre et j’en passe.

Le trouvant tellement drôle, je vais le reconduire jusque chez-lui. En arrivant, il me dit « C’est tu assez acrobate pour toi ça mon …..» Il n’a pas eu le temps de finir sa phrase qu’il tombe en bas de son vélo sur les pavés de son entrée, s’éraflant un coude ……… il avait oublié de se « décliper ». Lafontaine venait d’en manquer une.

vendredi 13 juin 2008

Le maillot à pois

Par Long Rifle


Départ de la friperie à 14h30 avec 4 membres du RCC, Lucky Luke, The sphinx, Mr Clean et Long Rifle. J'avais invité un petit nouveau, pas petit dans le sens petit, mais petit dans le sens petit nouveau. Coudonc, qui a inventé cette expression? Le petit nouveau en question était John Bob. Certains penseront que c'était mon breaker... à vous de juger. Par ailleurs, certains, pour ne pas les nommer, s'en convenaient très bien, car il parait que le vendredi c'est supposé rouler mollo.

John est le genre de cycliste qui se tape le Grand Tour à chaque année mais qui ne s'entraine à peu près pas ou de façon très irrégulière. Ou bien il a un métabolisme exceptionnel ou un cœur à toute épreuve, mais il m'épate à chaque fois qu'il vient rouler avec nous. Même s'il saute quelques relais, il faut quand même qu'il tourne les pédales, simonak. Il tough la run et il a une sainte peur de ralentir le groupe.
Aujourd'hui, nous fêtions avec lui son mémorable "front flip" de l'an dernier. C'est dommage mais c'est seulement lui qui ne s'en souvient pas...
John Bob étant un grimpeur accompli, j'ai choisi un parcours pour le mettre en valeur. Avec Dupont, rang Signai, un petit bout sur la piste cyclable de St-Gédéon jusqu'à Métabetchouan pour faire plaisir à Denis, puis le Rang 2 jusqu'à Ste-Croix, Rang 3 jusqu'à Hébertville et tour du lac vert.
Certains membres prenaient plaisir à grimper allègrement pour l'épater et l'humilier. C'était très mal connaitre mon invité. Pendant que certains gaspillaient leurs cartouches, John Bob les étudiait, humait le vent, vérifiait leurs braquets.
Dans la dernière côte digne de ce nom avant le retour, la côte de l'auberge du presbytère, le dénommé John a fait la démonstration de son talent . A la surprise générale, il est parti comme une balle, encouragé vivement par son mentor, et il a coiffé tout le monde en haut de la butte. Je présume qu'il a pété le 190 de pulsations. Nous l'avons entendu râler jusqu'à St-Bruno.
Il en a piqué plus d'un dans leur orgueil. Denis s'est payé la traite dans le faux plat en arrivant à Alma et "The Sphinx" et Mr Clean ont tout donné dans le sprint final, sauf que le mal était fait.

PS Si vous avez l'intention de vous faire faire une vasectomie cette semaine, reporté de quelques jours le temps que ses pulses redeviennent à un rythme acceptable, le risque de tremblote sera nettement diminué.

jeudi 12 juin 2008

Le breaker

par Ti-Red


J'ai pris congé au travail pour faire des travaux de peinture à la maison. Pas besoin de vous dire que, après avoir respiré du latex durant neuf heures, j'avais hâte d'aller prendre l'air avec mes potes.
J'avais prévu une sortie relaxe en groupe. Comme c'est la première journée qu'il fait soleil depuis une semaine, je pensais que le stationnement de la Friperie serait plein à craquer.
Hé non ! Je me suis retrouvé tout seul avec Big Marc Villeneuve et Danick Adidas Côté qui ne sont pas reconnus ni l'un ni l'autre pour relaxer...
Inconsciemment, j'ai regardé autour de moi -- et même très loin à l'horizon -- à la recherche d'un breaker (d'un fusible en bon français) et je suis sûr que Big Marc a songé à la même chose. Le breaker, c'est le cycliste le moins fort du groupe qui va lâcher en premier si le rythme devient trop élevé. Il permet aux autres de sauver la face. Ce rôle ingrat n'est pas dévolu à quelqu'un en particulier : on est tous le breaker de quelqu'un d'autre, à moins de faire exprès pour toujours rouler avec des branleux.
À une certaine époque, c'était même devenu une tactique chez certains cyclistes, écœurés de se faire larguer à tous les soirs, de se présenter aux randonnées avec leur breaker. Quand la vitesse devenait excessive, le fusible sautait et on entendait une voix s'écrier : "Mollo, les gars, mollo... Chose est décrochée ! "
Les problèmes commencent quand les breaker devinent le truc et amènent à leur tour un breaker qui finit par comprendre le truc... Et là le peleton n'avance plus.
Ce soir, qui serait le breaker ? Certainement pas Adidas en tout cas.
Pour être franc, fatigué de ma journée, encore intoxiqué par le latex, je crois bien que mon tour est arrivé. Si encore il faisait beau ! C'est toujours plus facile de tenir son bout quand il fait beau. Mais avec un vent de l'ouest de 40 km/h et des rafales à 60, c'est un temps idéal pour faire sauter les breaker !
On a décidé de faire un petit Lac Vert classique par le rang Saint-Isidore, avec retour par le pont de fer. Dès le départ, Adidas a donné le ton avec un rythme de 35 km/h sur Du Pont. Le vent d'ouest était si fort -- il soufflait franc de côté -- que j'avais l'impression de rouler à 45 degrés, comme dans une courbe. J'ai suggéré de passer par Saint-Bruno pour se cacher un peu du vent mais, tout en parlant, je me suis souvenu que la route était fermée à Héberville-station à cause de la réfection d'un ponceau. On a poursuivi sur la route régionale.
Rendu à Héberville, après 20 kilomètres d'effort soutenu, on a tourné dans le rang St-Isodore, pour se laisser pousser par le vent autour du lac Vert. Ce repos a été bénéfique, et les efforts ont repris de plus bel au retour, avec des pointes à 40 km/h malgré le vent de côté.
Même si on savait que la route était bloquée à Héberville-Station, on a quand même roulé jusqu'au village -- en espérant que les travaux seraient terminés -- parce que personne n'avait envie de rouler le vent de face pour rejoindre la route régionale. Mais les travaux ne sont pas terminés. On ne peut même plus traverser le ponceau à pied. La route est littéralement coupée (photo).
-- On va faire un détour par le rang Saint-Pierre, a proposé Adidas.
-- Ouais... Si tu veux...
La dernière chose que Big Marc et moi avions envie, c'était de faire un détour. Ce qui voulait dire: se rallonger. Le rang Saint-Pierre est la seule route (si on peut appeler ça ainsi) qui contourne le village. Je l'ai déjà emprunté une fois il y a plusieurs années -- la dernière fois qu'ils ont réparé le ponceau, en fait -- mais je n'en garde aucun souvenir.
-- Toute ma famille vient du rang St-Pierre, a fait remarquer Adidas en roulant à 45 km/h au milieu de la chaussée.
On s'en kalissais-tu de sa famille !
La seule chose que je pensais, c'était tout le chemin qu'il faudrait parcourir à l'envers, le vent de face, dans ce maudit rang qui n'en finissait plus. D'ailleurs, Big Marc a fini par s'impatienter -- une fois n'est pas coutume -- alors qu'on roulait dans un long bout droit dont on ne voyait pas la fin...
-- Coudonc, tabarnak ! On vas-tu se rendre à Charlevoix avant de tourner !
Charlevoix, non, mais j''ai effectivement eu l'impression qu'on s'est rendu vis-à-vis le village de Larouche avant de revenir vers Héberville-Station, le vent en pleine face. Un vent qui a fini par tomber mais, pour compenser, le rythme a augmenté. Et personne n'a levé le pied avant l'arrivée.
-- Ouais ben ça roulait ! C'était pas facile, a conclu Adidas Côté qui semble toujours prendre plaisir à rouler avec notre gang, même s'il est beaucoup plus fort que nous.
Et finalement, il n'y a pas eu de breaker.
Tout bien considéré, je crois même que ma journée de peinture m'a avantagé. J'étais en quelque sorte dopé au latex que j'ai respiré toute la journée. D'ailleurs, je me demande ce que ça ferait si j'en buvais une couple de gorgée.
J'ai hâte à demain.

mercredi 11 juin 2008

Le ciel nous parle

Parcours urbain modifié, 50km , 33 km de moyenne , 17 degré c.
par Big-Marc

15.30h
Long Rifle et moi entrons en réunion de travail. Avant qu'il prenne la parole, je l'avertis qu'il a 60 minutes pour déballer son sac...
Pendant que Long Rifle fait tout ce qu'il peut pour attirer mon attention sur son power point concernant les nouvelles règles comptables... moi je regarde le ciel et la direction des vents par la fenêtre. Le plafond du ciel est bas, gris et opaque. Ce soir je veux rouler. Il a plu toute la journée et je suis à boutte.
Je sens que Long Rifle veut aussi rouler ce soir parce que le power point a le vent dans le dos. Quant au contenu... je crois que les nouvelles règles comptables au sujet de l'évaluation de la juste valeur marchande des instruments financiers n'intéressent pas le marché cible du blog.
16.00h
Le vent souffle fort et il vient du nord... les nuages prennent de l'altitude et filent à toute allure. Hourra... la pluie est finie !!!
Souvenez-vous... le vent du nord nettoie le ciel et refroidit les sens.
16.45H
Fin de la rencontre.
Je téléphone au Sphinx qui , de toute évidence, ne connait rien au nuage et au vent.
- Salut le Sphinx. Roules -tu ce soir ?
- Non. Le temps est incertain et j'ai de la pelouse à faire
M.Clean ne répond pas à son cell... Ti-red n'est pas à la maison
Là... plus de temps pour appeler le reste des membres du RCC
17.15h
Départ du CMT , arrivée à la route du Lac. Nous avons un bon vent dans l'épaule droite.
Long Rifle a un départ de sprinter... moi je suis à couvert. Beau cul, Long Rifle!!!
Le parcours urbain n'a plus besoin de présentation maintenant. Une fois qu'on y est engagé, il suffit de laisser aller son imagination.
18.00
Croisons X-large... je crois que comme membres du RCC , nous devrions convenir d'un signe tel les Chevaliers de Colomb. À voir la face de X-large , j'aurais cru qu'il voyait en Long Rifle et moi des extra-terrestres. Avec un signe, nous pourrions nous reconnaître sans donner l'impression d'avoir tomber du ciel.
18.30h
Le Grand Bleu est au rendez-vous. Qui est le Grand Bleu... C'est le ciel sans nuages!!! Dommage pour ceux qui ont doutés... Le ciel nous parle.
Nous croisons aussi Caroline, la blonde de la recrue de l'année en herbe (Nédélec). Elle semble aussi avoir adoptée le parcours urbain puisqu'elle y était lundi passé. Elle pédale toujours toute seule. Message aux membres du RCC , je crois que devons lui lancer une invitation. Le trophée de la recrue de l'année est ouvert à tous et à toutes je crois.
Caroline... tu es la bienvenue!!!
Tous les lundi et mercredi , 17h à la Friperie.
Samedi à la carte...
Pour t'assurer du départ regarde le ciel et sens le vent!!!

COMMENTAIRES DE CAROLINE LEMAY

Cher Marc (the big one)
J’ai été fort étonnée de lire ton invitation. Est-ce que c’était une façon de vérifier si je lisais votre blog ?
Est-ce que j’étais l’heureuse qui bénéficierait d’un élan de générosité spontané pour sauver les cyclistes solitaires ?
Y-a-t’il place (autre que celle de Lucie) pour la gente féminine dans le Riverbend cycling club?
Quoi qu’il en soit je répondrai à toutes ces interrogations.
Oui je consulte et lis régulièrement vos chroniques. J’ai de nombreux informateurs qui m’avertissent qu’un nouvel écrit «piquant» vient d’être ajouté et que je devrais aller voir ça, (C’est vrai que vos commentaires donnent le goût de pédaler même dans les conditions les plus adverses)
Pour l’invitation, merci mais je me sentirais comme brebis dans une meute de loups et surtout vous êtes trop rapides. J’accepterais peut-être une sortie avec Denis Lucky Luck qui est un gentleman hors pair dont j’ai pu apprécier la compagnie, l’expérience et les conseils judicieux, (J’ai cru remarquer que le dimanche, certains membres de votre club en profitaient pour faire des balades avec leur tendre et douce moitié. Si un jour ces balades se transforment en sorties mixtes, je serai alors très heureuse de me joindre à vous avec mon doux.)
J’ajouterais que lors de notre rencontre, j’avais opté pour le parcours «Banlieue de Riverbend» appelé également «Parcours urbain pour temps incertain » car après une sortie bien arrosée, effectuée le lundi 2 juin, j’ai finalement compris qu’il faut écouter le ciel lorsqu’il nous parle J’effectuais cette sortie avec Mme Michaud (compagne des grands jours), ce jour là, nous avons croisé Long Rifle Doyle juste avant que le ciel ne devienne noir comme la nuit. En passant devant le chemin de la tour, trempées jusqu’au os nous avons pensé que nous étions probablement malade de rouler par ce temps mais que Long Rifle était certainement aussi mouillé que nous. Ça nous a redonné le sourire et l’énergie pour filer vers Alma le plus vite possible.
Finalement Marc, avec ses mots chaleureux, tu as su être un fier représentant de ton club.
Bonne route à toi et tes amis.

RÉPONSE DE BIG-MARC

Cher Caroline,
Très heureux de te savoir lectrice du blog du RCC. J'aurais aimé avoir des appuis de mes collègues suite à ma suggestion de te lancer une invitation. Qui ne dit mot consent!!
Alors je comprend que tu acceptes l'invitation. Je connais les femmes... quand c'est non c'est oui et vice et versa!!
Ne craint surtout pas d'être laisser pour compte. Il est arrivé quelque fois à Ti-Red de nous amener des poches sur un vélo...les membres du RCC ne laissent personne en chemin sauf si c'est un membre du RCC !!
Ensuite, bien sûr que la gente fiminine est admise dans le club. Mais pour ça ,il faut rouler avec nous et démontrer certaines qualités dont le courage, l'honnêteté et la générosité. Pas grave la vitesse , il y a des membres du RCC qui en manque aussi!!
Finalement bonne idée pour la sortie mixte. Aux membres du RCC , organisons une sortie mixte et prouvons notre courage,honnêteté et générosité.
Merci Caroline. continu d'écrire!!

lundi 9 juin 2008

Parcours urbain pour temps incertains

Parcours dans les limites de Ville d’Alma, 61 km, moyenne 34.5 km/h

Par Mister Clean

Il a fait beau et chaud toute la journée, mais c’est lundi. Ayant rencontré Big-Marc peu avant midi, nous avons convenu d’un départ à 17 :00h. J’ai avisé Ti-Red par courriel et Big-Marc s’est chargé d’aviser The Sphinx.
À 16 :45h, Ti-Red me téléphone en apercevant l’obscurcissement du ciel et parce qu'il est tombé quelques gouttes sur le pare-brise de sa voiture. Que faire???!!!... Je réponds que je me rends au départ à la Friperie, et qu’à partir de là,on verra bien. Ti-Red me rejoint donc à cet endroit où nous scrutons le ciel et où reniflons l’odeur du vent. C’est un de ces jours où le temps se charge et s’éclaircit, sans vent ou presque, ou quelques gouttes tombent sans pour autant mouiller le sol. Que faire???!!!...
Nous convenons de ne pas trop nous éloigner, afin de pouvoir revenir vite en cas de pluie. Quelques boucles entre la Route du Lac et le Rang Scott devraient nous permettre de rouler sans trop se faire tremper. Nous voilà donc partis sur la Route du Lac, en direction de la fourche du Rang Scott pour un premier tour. À l’approche de la lumière du Rang Scott, près du pont de St-Georges, je suggères de traverser ce pont pour faire le « tour de l’usine Alcan », c’est-à-dire vers la Dam-en-Terre, puis vers le Rang Melançon par le Chemin Alexis le Trotteur. Nous nous engageons donc sur cette voie et nous complétons un premier « tour de l’usine ». Un beau parcours ou les faux plats et vallons se succèdent. Et nous revoilà près du Pont St-Georges, après une distance d’environ 25 kms.
Comment allonger encore le parcours? Le refaire à l’envers.
Et c’est reparti sur Melançon, sur le Chemin Alexis-le-Trotteur et sur le chemin de la Dam en Terre. Par la suite, on reprend le pont, on tourne dans le Rang Scott et on revient par la Route du Lac. Au coin de la Route du Lac et de St-Jude, l’odomètre affiche 50 kms. Pour bien faire, il en manquerait dix.
Big-Marc propose alors de filer sur la Route du Lac, jusqu’au boulevard Auger et de revenir à la friperie par la Côte Martel et par le stationnement des Galeries Lac St-Jean.
Rendus à la Friperie, l’odomètre affiche 61 kms et la moyenne est à 34.5km/h, malgré la montée de l’avenue Martel, et les vallons du Rang Scott.
Très satisfaits de la performance livrée ce jour, nous sommes surtout fiers de ne pas avoir cédé à nos craintes météorologiques et d’avoir « inventé » un circuit « urbain » pour les temps incertains.

dimanche 8 juin 2008

La Coupe des nations

par Ti-Red

J'ai vécu quatre jours inoubliables à la Coupe des nations, une compétition cycliste de niveau international organisée par notre idole à tous, Roger Fox Filion. Même si c'est contre ma religion, j'ai accepté d'être bénévole, mais à la condition de bien voir l'action, et j'ai été très bien servi. Mon travail consistait à piloter la voiture d'un des commissaires de l'Union cycliste internationale (UCI) qui supervisaient les compétitions. Avant le départ, Roger m'avait laissé choisir un des trois commissaires et, croyez-moi, le choix n'a pas été facile (photo).
Finalement, j'ai été très surpris de me retrouver dans le véhicule avec un bonhomme de 60 ans, le vrai commissaire de l'UCI, qui n'avait rien en commun avec les trois pitounes de la photo ( je me suis fait encore avoir... maudit Roger !).
Or, j'ai très vite oublié les trois pitounes après le départ de la course. Mon esprit tout entier était occupé à piloter la voiture et à répondre aux ordres du commissaire. Le véhicule roulait environ 30 mètres devant les coureurs, en plein cœur de l'action. Le peloton comptait une centaine de cyclistes -- les meilleurs jeunes au monde -- qui ont donné tout un spectacle. Les échappées et les chasses étaient continuelles --- ça giclait de partout ! -- et le rythme demeurait nerveux du début à la fin. Le peloton roulait rarement en-deçà de 50 km/heure, avec des pointes à 90 dans les descentes et de 25 dans les montées ! Je m'intéresse aux courses de vélo depuis des années et je serai toujours fasciné, littéralement fasciné, par la force et le courage ahurissants de ces cyclistes de haut niveau, qui sont pourtant frêles comme des petits poulets.
Personnellement, je n'aurais pas fait plus de dix pieds derrière le peloton, même avec des menaces de mort et des injections d'EPO. À mon avis, seul Pierre X-Large Landry aurait peut-être été capable de se classer. Peut-être.
Par contre, Pierre Landry n'aurait pas eu l'endurance et la volonté de conduire la voiture du commissaire. Il faut tellement d'énergie et de concentration que j'étais plus fatigué que les cyclistes à la fin des courses. En plus de changer de vitesse à toutes les secondes, il faut constamment regarder en avant et en arrière, c'est-à-dire loucher entre le pare-brise et les rétroviseurs, entre les coureur à l'arrière et les motos qui nous encerclent, sans oublier les voitures de la caravane qui remontent à l'avant à la moindre occasion.
Pour vous donner une idée de l'ampleur de la tâche, je n'ai pas eu le temps, malgré ma grande gueule, d'échanger un seul mot avec le commissaire, pourtant assis à côté de moi durant 20 heures. Je ne connais même pas son nom ! La seule chose que je sais, c'est qu'il ne chômait pas lui non plus : il parlait sans arrêt en anglais aux autres commissaires -- sur le réseau de radio à onde courte -- pour commenter la course, contrôler la circulation et noter les infractions.
La seule fois où je lui ai parlé, c'était pour lui demander si je pouvais arrêter faire pipi, et il a éclaté de rire, comme si c'était la meilleure blague qu'il n'avait jamais entendu de sa vie. Avant le départ de la première course, j'avais bu cinq ou six cafés, mine de rien, et j'ai commencé à avoir envie en montant dans le char. La course a duré quatre heures... J'avais tellement envie d'uriner que j'avais peur que mes reins arrêtent de fonctionner. J'avais des douleurs atroces au bas du ventre, qui irradiaient jusqu'au bout des orteils. Je suis sûr que le Christ, sur la croix, n'a pas souffert à côté de ça, et on en fait toute une histoire !
L'an prochain, je vais me mettre une couche, c'est promis. En attendant, je vous laisse avec la photo de Roger Filion, entouré des trois vainqueurs de la Coupe des nations.

* * *
En marge de la Coupe des nations, il a plu pratiquement toute la semaine. Je n'ai pas roulé en groupe depuis une éternité. Aujourd'hui, c'était la première fois qu'il faisait assez chaud pour rouler en maillot à manche courte sans craindre de frissonner.
En revenant de ma sortie en solitaire, j'avais le goût, et c'est très rare, de laver mon vélo. Sauf que ma blonde m'a rappelé les priorités familiales. Il était plus urgent selon elle de réparer les crevaisons sur les bicycles des enfants qui ne peuvent plus rouler depuis trois semaines.
Je me suis installé sur la patio pour réparer les deux crevaisons, de mauvaise humeur, en maugréant. Mais au bout de cinq minutes, j'ai dû rentrer en vitesse dans la maison à cause des maringouins. Ils sont apparus de nulle part, tous en même temps, et je devrai attendre qu'ils repartent d'ici l'automne pour réparer les deux crevaisons.
Quel foutu pays de merde !
C'est la première soirée qu'il fait chaud et on se fait bouffer tout cru par les bibites. D'ailleurs, j'ai très mal dormi la nuit dernière à cause d'un maringouin, un seul, qui venait continuellement me ciller dans les oreilles. À bout de patience, j'ai eu une idée géniale : j'ai dégagé tout doucement le dos de ma blonde pour l'offrir en pâturage. Après, j'ai dormi comme un ange.
Ça lui apprendra à vouloir m'empêcher de laver mon vélo...


mardi 3 juin 2008

DERNIÈRE HEURE...

Le petit Bernard Tremblay a fait une chute spectaculaire vers 17 heures sur la route 170 près de Larouche. Il roulait en compagnie de Ti-Red, le Sphinx et M. Clean. Bernard était à l'arrière du groupe de quatre cyclistes qui descendait la côte avant l'entrée de Larouche. Il a perdu la maîtrise de son guidon après une crevaison au pneu avant à la vitesse de 55 km/heure minimum. J'ai eu le temps de le voir rebondir dans la coulée comme un pneu... Il souffre de coupures aux coudes et aux cuisses -- des blessures classiques de cycliste -- mais c'est son épaule qui m'inquiète. L'os était complètement déboité... On a téléphoné à sa blonde, Jacynthe, qui est venu le chercher en auto. C'est sa deuxième chute en l'espace de 15 jours. Quand j'ai expliqué à sa blonde qu'il avait fait une chute spectaculaire, elle a répondu, sans un sourire : "il n'a pas l'habitude de se manquer..."
LENDEMAIN : Bernard m'a téléphoné ce matin (mercredi) pour m'informer de sa situation. Il s'est rendu directement à l'urgence où les médecins ont diagnostiqué une luxation de l'épaule. Ils se sont mis à trois pour lui replacer l'os de l'épaule sous analgésique. Bonne convalescence.

lundi 2 juin 2008

Des orages à l'horizon

Lac-À-La-Croix (St-Gédéon). 65 km. 35 moy. 16C

par Ti-Red
C'était une sortie pour hommes. La plus rapide cette année.
Une sortie qui a commencé dans le doute et l'hésitation, au beau milieu du stationnement de la Friperie. Le ciel était menaçant. De gros nuages sombres se promenaient au-dessus de nos têtes.
-- Penses-tu, Marc, qu'on va se sauver de la pluie ?
Big Marc était sûrement marin dans une autre vie. J'ai rarement vu un tel talent pour prévoir la météo. Il m'impressionne à chaque fois.
-- On devrait s'en sauver, a-t-il répondu. Tant qu'il ne vente pas trop, on est correct. Mais si le vent se lève, on est dans la marde.
-- On fait quel parcours ?
-- N'importe où mais faut partir tout de suite. On n'a pas le temps de niaiser...
Et croyez-moi, les amis, ça n'a pas niaisé... Il faut dire qu'on était bien équipé pour rouler vite avec Yvan The Terrible Truchon, Danick Adidas Côté, Big Marc, M. Clean et X-Large. D'un commun accord, on a décidé de se rendre à Métabetchouan avec retour par la véloroute. Profitant d'un vent favorable, on a roulé à fond de train jusqu'à Lac-À-La-Croix. En scrutant l'horizon, j'étais perplexe :
-- Regarde là-bas, Marc, à l'ouest, y'a des orages ! C'est pas très beau...
-- C'est sûr qu'il pleut dans le coin de Roberval, et ça s'en vient par ici.
-- T'es sûr ? Parce que là, il vente de dos. Donc, le vent devrait pousser les nuages à l'ouest.
-- C'est pas comme ça que ça marche. C'est des cellules orageuses causées par une dépression. Les vents sont aspirés par la dépression, même les vents contraires.
-- Les vents contraires ?
-- En termes clairs: on est aspiré vers la marde...
-- Ah, je vois.
Sa science de la météo, Big Marc ne l'a pas appris tout seul. Il ne s'en souvient pas mais, avec le paquet de filles qu'il a connu, je suis sûr qu'il s'est déjà fait Jocelyne Blouin ou le prof. Lebrun.
-- En tout cas, dis-je, c'est pas le temps de faire une crevaison.
Moins d'une minute plus tard, mon pneu avant était crevé... On venait de grimper la côte du Rang 2 sur le gros plateau derrière Terrible et Adidas, et le peloton reprenait son souffle. J'avais heurté une roche en grimpant le côte et ma peur de faire une crevaison s'est vite matérialisée.
Une fois n'est pas coutume : j'avais oublié mon matériel de dépannage à la maison. Toujours généreux de sa personne, Big Marc s'est chargé de réparer ma crevaison en plus de me fournir un tube neuf et une bombonne de CO². Il avait les mains pleines de graisse, de la sueur dans les yeux. J'avais rien à faire, sauf l'agacer :
-- Je te remercie de m'aider, Marc, mais c'est un peu long...
Il m'a regardé en soupirant mais sans répliquer. Quand on connait son mauvais caractère presque légendaire, c'était un véritable exploit. Je l'entendais se parler et se raisonner dans sa tête. J'ai cru bon d'insister :
-- Avec le temps que ça prend, c'est sûr qu'on va se faire mouiller. J'aurais dû me réparer moi-même...
Bingo ! Fox Filion aurait été fier de moi. Big Marc a éclaté :
-- JE PEUX PAS ALLER PLUS VITE QUE ÇA TABARNAK DE KALISS D'OSTIE DE ST-CRÈME DE CYBOIRE DE...
-- Arrête de sacrer, tu perds du temps. On va se faire mouiller à cause de toi.
Il a fini par sourire en voyant que tout le monde éclatait de rire. Tout le monde ? Non.
Hélas, X-Large Landry avait manqué la scène. Pour éviter de ralentir le peloton, il avait décidé de poursuivre sa route tout seul -- une méthode popularisée par Todore Dubé -- pendant que Marc réparait ma crevaison. Depuis le départ, X-Large se plaignait de problèmes gastriques à cause du repas du midi : par gourmandise, il avait tout bouffé les restes du lunch de la veille, dimanche, alors qu'il était l'hôte d'un souper mémorable du prestigieux RCC à son château de la rue des Grives. Une soirée exquise. Un must.
-- On est mieux de laisser tomber la véloroute, a conseillé Big Marc qui avait revu ses calculs météo en tenant compte du temps perdu par la crevaison.
-- Il ne mouillera pas, a répondu Terrible. C'est sûr qu'il ne mouillera pas.
Mais entre les prévisions de Terrible et celles de Big Marc, je n'ai pas hésité une seconde.
-- Si Marc dit qu'il va mouiller, il va mouiller. Montre-nous le chemin. On te suit !
On a filé droit devant l'entrée du Rang des iles pour plutôt emprunter la Route du Lac. J'avais l'impression qu'il était 22 heures tellement le ciel était sombre. Sans jamais ralentir la cadence, on a fini par rattraper X-Large qui n'en menait pas large... Il n'avait ni l'envi ni l'énergie de s'accrocher au dernier wagon. En passant à côté de lui, j'ai entendu "maudit pâté à viande à marde " et le reste s'est perdu dans le vent...
-- Tu peux aller plus vite, mon petit Terrible. Sinon on va se faire mouiller...
Je n'ai pas eu à le répéter deux fois. On aurait dit que c'est le message qu'il attendait depuis qu'il était au monde... Le peloton a filé à 40-45 km/h en silence jusqu'à Alma. Des relais courts, costauds mais réguliers, qui se sont terminés par un sprint de 55 km/h de Terrible à l'approche de la Friperie. Mais l'heure de la vengence n'avait pas encore sonné : je suis resté bien collé dans sa roue, avec Adidas dans la mienne...
-- On dirait que tu vas plus vite que ça, Yvan, quand tu as tes gros criss de pneus à crampons.
Il a souri. Bon joueur...
J'ai senti les premières gouttes de pluie au moment où je passais en face du garage Réul Thivierge au coin de Cascade, à un kilomètre de la maison. Quand l'orage a commencé, je roulais sous la tonnelle majestueuse des arbres géants de Riverbend, bien à l'abris des intempéries. Telle une forêt tropicale, on pourrait rouler-là durant des heures en pleine orage, sans jamais recevoir une goutte de pluie. Le paradis.
TÉMOIGNAGE DE BIG MARC VILLENEUVE
La météo , c'est mon grand -père et mon père qui m'ont tout appris. Vivant ou plutôt survivant de l'agriculture, ces hommes courageux devaient décoder les signes du temps pour anticiper les temps qu'il ferait avant de mettre un champ à terre. Aujourd'hui il ne se passe pas 24 heures entre la fauche d'un champ et la récolte du fourrage. Il y a 30 ans , nous devions espérer 3 jours de beau temps en ligne. Pas de Colette Provencher (mon fantasme) ni de Jocelyne Blouin (ma punition) simplement avec les yeux pour observer le ciel et avec le nez pour sentir le vent. Les nuages nous parlent et le vent sent quelque chose (ozone) à la veille d'une orage. Quelques proverbes:
- quand les feuilles des arbres se tournent à l'envers ,il pleuvera.
- quand la lune est embrumée (malade), il pleuvera 3 jours.
- le vent du Nord (noroit) nettoiera le ciel et refroidi les sens
- les coup de soleils de juillet annoncent les orages
- le soroit d'hiver ,,, pas d'école le lendemain.
- le vent l'été,,,grande forme l'automne
Et puis ayant été marin , on apprend vite les signes du temps quand on est en plein milieu du Lac St-jean et que le vent se lève.
X-Large doit le savoir aussi, lui il était dedans!!!

Pour revenir à Collette... ça serai vraiment chouette de jouer à se prendre la température. Je connais quelques trucs pour vérifier cela. Mais j'y reviendrai une fois le blog réserver au 18 ans et plus. Nous sommes des gentleman du RCC avant tout. C'est le réglement du club le plus difficile à respecter à mon avis!!!
Tant qu'à Jocelyne , elle le même effet sur moi que le noroit!!!


Alors avant chaque départ à vélo, regardez le ciel pendant quelques minutes et sentez le vent en prenant des grandes respirations. Si vous n'y connaisait rien , vous aurez au moins profiter du temps qui passe...
TÉMOIGNAGE DE RALPH RIFLE DOYLE
Hey ! La gang de malades (Chanson de Daniel boucher)
Je suis parti rouler seul à 17h00. Effectivement, dans le rang Caron, les nuages au-dessus du lac étaient noirs et impressionnants. Je me croisais les doigts au fur et à mesure que j,approchais de Métabet. Je me suis fait pogné sur le banc de sable. Le déluge..
En arrivant au chalet, mon plus vieux en soupant, me dit qu'il a croisé une gang de cyclistes dans la courbe de la mort au bout du chemin des 14 arpents qui prenaient toute la voie. Il me rajoute que c'est à cause de cyclistes comme ceux-là que les automobilistes haissaient les cyclistes. Je lui répond tout fier en sachant que ce ne pouvait être mes amis du RCC (de mémoire d'hommes nous n'avons jamais circulé sur cette route en peloton) que cette année les gars étaient disciplinés et que nous remarquions que la courtoisie attirait à son tour la courtoisie. Moi, j'aime mieux me faire mouiller que frapper...