Le prestigieux Riverbend Cycling Club (RCC) regroupe des gentleman d'Alma qui prennent plaisir à rouler ensemble, le vent de dos, en descendant les côtes. Ce blog a pour but de planifier et de commenter les sorties à vélo. Au-delà de l'anecdote, ces récits sont des leçons de courage et de vertu, mettant en scène des athlètes bedonnants et grisonnants qui embarrassent les routes sans aucune gêne...

dimanche 14 septembre 2008

UNE FORCE DIVINE ?

Samedi le 13 septembre 2008, Alma-Métabetchouan par la piste, retour par le Sinai, avec Dr John Bob, moyenne 32.2 kh/h. 

Par : Mister Clean 

Vendredi soir, 5 à 7 d’organisation avec les participants au « Défi Vélo Mag » de samedi prochain, dans le Parc de la Mauricie.  À l’ordre du jour : qui apporte quoi pour ce week-end délirant.  Au cours de la discussion, je m’entends avec l’ami John Bob pour aller rouler tôt le lendemain matin.  J’ai un baptême à 14h ce jour là, et une réception après, mais je tiens à aller rouler.  Le départ est convenu à 9 :30h à la Friperie. 

Ce samedi matin est plutôt humide, à la limite du brumeux.  L’asphalte peine à sécher et le soleil à pointer son nez.  C’est donc une surface partiellement mouillée, en respirant un air chargé des odeurs végétales portées par la rosée, que nous entreprenons notre randonnée.  Le paysage est de toute beauté, avec les couleurs qui veulent s’installer, et avec cette luminosité particulière des matins brumeux de l’automne qui arrive. 

Nous nous dirigeons vers Métabetchouan par la piste cyclable.  Nous arrivons sur le pont de bois à bonne vitesse alors qu’il est mouillé.  Alors que John Bob file sur le pont, je sens ma roue arrière qui glisse latéralement et mon vélo qui penche dangereusement.  Seule idée en tête, quel mauvais jour pour une chute! Suis-je en train de remplacer la visite à l’Église par une visite à l’urgence? 

Je vois les planches du pont et le garde en gros bois traité.  C’est comme si la séquence se passait au ralenti.  Vous avez certainement des souvenirs de moments comme ceux-là… 

Mais voilà que mon vélo se redresse, que je suis parfaitement debout dessus, que j’avance en ligne droite, que je sors sur la piste et que je remonte John Bob dans la montée.  Ouf!...  J’en aurai été quitte pour une peur! 

Mais que s’est-il passé?  Aurais-je été assisté par une quelconque force divine en ce jour de cérémonie religieuse?  À moins qu’il ne s’agisse que de bons mouvements de ma part? 

Je conviens avec John Bob que nous reviendrons par la route régionale, histoire de ne pas provoquer le sort à nouveau. 

Ce matin, je ressens un étirement près de mon genou droit (dans mon quadriceps).  Peut-être le fruit d’un effort afin de me redresser? 

Et le mystère de l’existence de Dieu demeure donc entier….

COMMENTAIRE DE LONG RIFLE

Cher Mr Clean

Pour avoir déjà chuté sur le pont de bois, voici la réponse à ton mystère et ce n'est pas ésotérique mais logique. Par temps humide, la surface de ce pont maudit devient limoneuse et par conséquent, très dérapante. L'humidité fait ressortir à la surface les produits protecteurs causant ce phénomène. L'an dernier , à septembre à vélo, au retour en passant sur le pont, il y avait un gamin d'arrêté à mi-chemin sur le pont et accoté sur le garde. En passant près de lui, je lui avait conseillé de libérer le passage car je trouvais que c'était dangereux. (Remarques que Ti-red et Fox ne se sont jamais rendu compte de cela compte tenu de la vitesse auquel ils traversent après la descente.)

La semaine suivante, par temps humide, mon vélo est parti vers la gauche et ma hanche a frotté tout le long du pont sur le garde de bois enfoncant plusieurs centaines d'éclisses toutes plus infectées les unes que les autres. C'est parti au bout de plusieurs mois mais l'infection a eu le temps d'atteindre le cerveau. Après ces révélations, certains d'entre-vous pourront maintenant mieux comprendre mes réactions.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cher Mr Clean
Pour avoir déjà chuté sur le pont de bois, voici la réponse à ton mystère et ce n'est pas ésotérique mais logique. Par temps humide, la surface de ce pont maudit devient limoneuse et par conséquent, très dérapante. L'humidité fait ressortir à la surface les produits protecteurs causant ce phénomène. L'an dernier , à septembre à vélo, au retour en passant sur le pont, il y avait un gamin d'arrêté à mi-chemin sur le pont et accoté sur le garde. En passant près de lui, je lui avait conseillé de libérer le passage car je trouvais que c'était dangereux. (Remarques que Ti-red et Fox ne se sont jamais rendu compte de cela compte tenu de la vitesse auquel ils traversent après la descente.)

La semaine suivante, par temps humide, mon vélo est parti vers la gauche et ma hanche a frotté tout le long du pont sur le garde de bois enfoncant plusieurs centaines d'éclisses toutes plus infectées les unes que les autres. C'est parti au bout de plusieurs mois mais l'infection a eu le temps d'atteindre le cerveau. Après ces révélations, certains d'entre-vous pourront maintenant mieux comprendre mes réactions.

Long rifle