Larouche-Lac Vert (à l'envers) 70 km (31.7 k/h moy) 11°C
Peloton : André Ouellet, Daniel Boivin, Claude Asselin, Ralph Doyle, Patrice Gobeil
Le vent d’est rafale avec  une puissance inouïe, mais le soleil est présent et c’est samedi.   Il n’y pas de défaite qui tienne, il me faut aller rouler.   Malgré une chirurgie dentaire importante mercredi soir, la sortie d’hier  avec Ralph s’est bien déroulée et je ne crois pas que je doive craindre  quoi que ce soit.  Certes, j’ai eu un souper gastronomique très  bien arrosé hier soir, et je suis sorti après… mais ce n’est pas  supposé être grave.  Je crois que je me sens bien.
Le cyclisme est un sport où  la vérité nous pète en pleine face une fois sur le vélo, et pas  ailleurs, j’ai appris il y déjà longtemps à ne pas fanfaronner  avant les derniers kilomètres.
Mais cette fois,  il n’était pas question de pavoiser pour moi.  Ouf!   Quelle souffrance intense!  Quel vent!  Et quelles montées  de fou alors que le peloton était dirigé par un André Ouellet déchaîné,  debout sur ses pédales!  Son double relais (il y en avait au moins  deux dans la distance qu’il a parcourue) le long du Lac Vert après  le pont, dans les montées longues et le vent dans la face, en disait  long sur l’état de grâce dans lequel il se trouvait… et sur ma déchéance…
Et que dire de cet autre relais  de Bear, le vent dans le dos, en allant vers St-Bruno, où il a fait  exploser le peloton à plus de 57 km/h ! Misère.
C’est avec dans la tête les classiques marottes des joueurs de hockey que je suis revenu. Mes idées allaient vers les « 110 % », « la puck ne roule pas pour moi » et autres « Y’en aura pas de facile » pendant que mes cheveux ruisselaient d’une très abondante transpiration qui dégoutait sur mon visage, sur mes cuissards et, sans aucun doute, sur les cyclistes derrière moi dans le peloton. Il y a des jours où je pense que je suis maso… d’autant que j’étais content d’y être allé (!!!...???...).
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